Formations : la CNEF obtient des résultats tangibles et poursuit ses efforts
À date et au sortir des travaux engagés, à destination des nouveaux recrutés ou des salariés en poste, il existe aujourd’hui cinq CQP (Certificats de qualification professionnelle). Et pour dispenser ces formations, au 30 mai 2023, 26 organismes agréés sont habilités pour un ou plusieurs de ces CQP.
Au cours des 18 derniers mois, la CNEF (Confédération nationale de l’équipement du foyer) a poursuivi sa politique de développement de formations diplômantes, spécialisées dans les métiers des deux branches qu’elle rassemble et représente auprès des partenaires sociaux, pouvoirs publics et autres tiers (ameublement/cuisine et électrodomestique/électroménager), non seulement pour les fonctions de vente, mais également de réparation. La confédération a ainsi agréé plusieurs dizaines d’organismes de formation habilités à dispenser ces formations ; et le nombre de stagiaires inscrits dans les différentes sessions se révèle en augmentation significative !
Dans ce contexte, le 29 juin dernier, par le truchement d’une visioconférence organisée à l’intention de la presse professionnelle concernée, Jean-Charles Vogley, directeur général de la CNEF, ainsi que secrétaire général de la FNAEM (Fédération française du négoce de l’ameublement et de l’équipement de la maison) et de la FENACEREM (Fédération du commerce et services de l’électrodomestique et du multimédia), accompagné à cette occasion de Jérôme Dallmaier (“Coordinateur formation” de la CNEF) et de Denis Graveleine (“Conseil formation” de la branche ameublement), a présenté l’ensemble des travaux entrepris, ainsi, bien sûr, que leurs aboutissements opérationnels. Des résultats tangibles, pour les entreprises comme pour les salariés. Synthèse.
Pour rappel, trois objectifs principaux, communs aux deux branches, avaient été arrêtés.
Premier objectif : renforcer leur attractivité (et celle de leurs entreprises) auprès des jeunes sur le marché de l’emploi et offrir à leurs salariés de réelles possibilités d’évolutions de carrières, valorisantes, notamment via le CQP (Certificat de qualification professionnelle) “Vendeur(euse)-Conseil en Aménagement et Décoration de la Maison”, « qui garantit le professionnalisme du vendeur, en lui permettant une véritable spécialisation par familles de produits ».
Deuxième objectif : former et adapter les salariés aux évolutions du marché et aux nouvelles attentes des consommateurs. « Sur ces sujets, a précisé Jean-Charles Vogley, il existe deux phénomènes essentiels auxquels il nous faut répondre. Le premier concerne la digitalisation croissante du point de vente et l’omnicanalité, qui ont été largement dopées par la crise sanitaire et ses confinements. Le second, mouvement de fond d’abord apparu dans l’électroménager, mais qui monte désormais aussi en puissance dans l’ameublement, concerne les exigences accrues en matière de recyclabilité, réemploi et autres réparabilités, dont se sont d’ailleurs saisis plusieurs éco-organismes ». Ici, le nouveau CQP “Technicien Réparateur en Électroménager et/ou Multimédia” permet justement de répondre de façon opérationnelle aux sujets de plus en plus prégnants que sont la reprise, le réemploi, la réparation, la seconde vie.
Troisième objectif enfin, largement corolaire des sujets précédemment évoqués : entretenir et développer la compétence des salariés aux évolutions des techniques, des produits et des modes de consommation, avec à la clé, notamment, la révision en cours (c’est une obligation imposée par “France compétences”, autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage), des trois CQP que sont “Chef des Ventes en Magasin de Cuisines et Aménagement Intérieur”, “Concepteur-Vendeur de Cuisines et Aménagement Intérieur” et “Installateur de Cuisines et Aménagement Intérieur”, pour lesquels un appel d’offre sera prochainement lancé auprès des organismes de formation.
À date et au sortir des travaux engagés, à destination des nouveaux recrutés (via le contrat de professionnalisation) ou des salariés en poste (dans le cadre de leur évolution professionnelle), il existe aujourd’hui cinq CQP « actifs à différents degrés dans les métiers des deux branches ou en passe de le devenir » :
1 – “Vendeur Conseil en Aménagement et Décoration de la Maison” (Ameublement) ; CQP doté de blocs de compétence spécialisés selon les principales familles de produits concernées : luminaire, meubles/rangements, tapis/moquette, literie, sanitaires/éviers.
2 – “Concepteur Vendeur de Cuisines et Aménagement Intérieur” (Ameublement/Electroménager).
3 – “Chef des Ventes en Magasin de Cuisines et Aménagement Intérieur” (Ameublement).
4 – “Installateur de Cuisines et Aménagement Intérieur” (Ameublement).
5 – “Technicien Réparateur en Electroménager et/ou Multimédia” (Electrodomestique).
Pour dispenser ces formations et afin de mailler au mieux le territoire, au 30 mai 2023, il existe 26 organismes de formation agréés, habilités pour un ou plusieurs des CQP énumérés ci-dessus.
En toute logique, excepté un tassement en 2020 (246 certifiés) et 2021 (269 certifiés), qui s’explique aisément par les aléas du Covid (confinements, déplacements limités), le nombre de certifiés ne cesse d’augmenter depuis 2019 (308), avec un total de 375 en 2022… et quelque 500 dossiers d’ores et déjà ouverts sur l’année 2023 (au 30 mai). Ce qui fait dire à Jean-Charles Vogley que, « sous différentes formes, la volonté d’impulser et d’orienter nos entreprises et nos salariés vers ces formations diplômantes ou qualifiantes, commence à prendre forme, pour le moins ! C’est la confirmation que nos efforts, engagés depuis quatre ans, commencent significativement à porter leurs fruits, ceci en dépit des aléas de la pandémie ».
Et Jérôme Dallmaier de conclure en attirant l’attention sur les deux “mini-sites” mis en place par les commissions formation des deux banches à l’intention des publics intéressés par ces différents cursus : “https://www.formations-metiers-ameublement.fr” et “https://www.formations-electromenager-multimedia.fr” (illustrations ci-dessus). Pratiques et simples d’accès, ces deux portails permettent notamment d’en savoir plus sur les branches concernées, sur les cinq CQP existants et sur les critères de prise en charge.
