La transformation d’Ecomaison induit une évolution de sa gouvernance, afin d’inclure les nouvelles filières pour lesquelles il est agréé. Le conseil d’administration de l’éco-organisme a donc été remanié, pour une représentativité équitable entre les secteurs.
Le 28 juin dernier, le conseil d’administration d’Ecomaison (éco-organisme agréé par l’État pour gérer le tri, la collecte, le réemploi et le recyclage des objets et matériaux de la maison) a réuni pour la première fois les quatre filières pour lesquelles il est agréé. Ce conseil d’administration compte désormais 20 administrateurs, représentant 68 actionnaires. Et Alexandre Falck (notre photo), a été désigné nouveau président de ce même conseil d’administration. Il succède ainsi à Jean-Thierry Catrice, président du conseil d’administration de l’éco-organisme depuis 2015.
Alexandre Falck est président-directeur général de But. Entre 2012 et 2015, il a dirigé les enseignes Brico Dépôt, puis Bricomarché et Bricorama, au poste de directeur général des Mousquetaires. Son parcours professionnel lui confère une bonne connaissance des acteurs fortement représentés chez Ecomaison et une expertise fine des enjeux réglementaires et opérationnels des filières de recyclage ameublement, bricolage, jardin et bâtiment.
« En 2022, a déclaré l’intéressé, Ecomaison a changé de dimension, avec un périmètre d’activité qui s’est étendu, de l’ameublement aux articles de bricolage et de jardin, aux jouets et aux produits du bâtiment. L’intégration de nouvelles filières nous oblige à nous transformer. C’est une formidable opportunité pour gagner en efficacité, qui va permettre à Ecomaison de mieux affronter ses nouveaux défis et la compétition ».
Entre 2022 et 2023, Ecomaison est effectivement devenu l’éco-organisme de l’univers de la maison (mobilier, literie, textiles de décoration, articles de bricolage et de jardin, jouets, produits et matériaux de construction du bâtiment). « Cette transformation, expliquent les communicants de l’éco-organisme, traduit la volonté de faciliter le tri à la source (par matériaux, pour en massifier le recyclage) et d’allonger la durée de vie des produits ». Et de poursuivre : « Avec ses quatre filières, Ecomaison pourra mettre à disposition, des particuliers comme des professionnels, des solutions simples et de proximité, de don ou de collecte de déchets. Ecomaison s’inscrit dans la continuité de ce qui a été mis en place, avec des objectifs de collecte et de recyclage toujours atteints et dépassés pour la filière ameublement. Concernant les nouvelles filières pour lesquelles il est agréé, il se fixe des objectifs ambitieux en matière de réemploi et de recyclage. Après dix ans d’existence dans le domaine du mobilier, Ecomaison s’inscrit pleinement dans une volonté de circularité autour de filières de recyclage performantes, capables de produire des matières secondaires de qualité, utilisables dans un tissu industriel de proximité. Il s’agit, pour Ecomaison, de créer de la valeur pour les matières recyclées, en étant un catalyseur d’investissement en aval et en modulant l’éco-participation selon la recyclabilité des produits en amont. »
La transformation d’Ecomaison induit une évolution de sa gouvernance, afin d’inclure les nouvelles filières pour lesquelles il est agréé. Le conseil d’administration d’Ecomaison a donc été remanié, pour une représentativité équitable entre les secteurs : 12 administrateurs pour le secteur de l’ameublement ; 6 administrateurs pour le secteur du bâtiment ; un administrateur pour le secteur des jouets ; un administrateur pour le secteur du bricolage et du jardin. Toujours dans cette logique, chaque secteur est gouverné par un “comité sectoriel”, afin de traiter plus spécifiquement des problématiques et enjeux propres à chaque filière.
Historiquement créé en 2011 (alors sous le nom d’Eco-mobilier) par 24 distributeurs et fabricants français de mobilier, Ecomaison est désormais composé de 68 actionnaires issus des secteurs de l’ameublement, de la literie, du bricolage, du jardin, du jouet et du bâtiment. À sa création, 55 % des meubles étaient enfouis. En 2022, 97 % des meubles ont bénéficié d’une solution de réemploi ou de recyclage. Les progrès accomplis font du secteur de l’ameublement une filière efficiente, référente pour la mise en œuvre de nouvelles filières de recyclage.