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André Renault : une pépite industrielle au service du bien dormir

André Renault : une pépite industrielle au service du bien dormir

La société André Renault, fabricant de literie haut de gamme depuis plus de 60 ans, acteur incontournable sur son marché et leader français des literies de relaxation est, de longue date, reconnue comme une référence en matière de qualité et de fiabilité. Mais jouir du statut de “référence” n’autorise pas à s’endormir sur ses lauriers ! À la veille d’exposer leurs innovations sur le salon EspritMeuble, c’est en substance le message qu’ont voulu faire passer les dirigeants du fabricant de Saint-Gildas-des-Bois (44).

Fin septembre dernier, André Renault, « l’artisan litier français depuis 1960 » (baseline du fabricant de literies haut de gamme), a ouvert les portes de son site industriel (et siège social) de Saint-Gildas-des-Bois (44) à une poignée de journalistes. Une démarche qui n’a rien d’anodin : depuis son rachat de l’entreprise, intervenu il y a trois ans presque jour pour jour (à l’été 2020), Erec Glogowski (déjà principal artisan du redressement de l’entreprise en tant que directeur général, alors qu’André Renault était à l’époque une filiale du Suédois Hilding Anders), n’a eu de cesse d’investir de façon à la fois ciblée et raisonnée, pour, notamment, permettre à cette pépite française de conserver ses savoir-faire uniques ; de moderniser ses process et ses services ; d’innover constamment, pour répondre au mieux aux nouvelles attentes de ses clients distributeurs (et à celles des consommateurs) ; de développer toujours plus avant les capacités du site (et de ses employés) à personnaliser les produits en fonction de la demande ; tout ceci en ayant toujours en tête de s’inscrire dans la durée. Et ce n’est pas tout ! : dans le contexte économique que l’on sait, le PDG a d’ores et déjà impulsé une stratégie de diversification de l’entreprise, continue d’investir dans l’outil industriel et cherche constamment de nouveaux leviers de croissance, notamment hors de nos frontières. Cela valait bien le coup d’en glisser quelques mots à la presse, non ?

« Le premier élément qui différencie André Renault de ses concurrents, c’est son histoire », résume Hélène Le Béon, sa directrice marketing. Une histoire qui commence en 1960, quand l’entreprise s’oriente vers la fabrication des premiers matelas en mousse. Une expérience significative qui, dès 1973, mettra en lumière la synergie nécessaire entre matelas et sommier avec, à la clé, la fabrication des premiers sommiers de relaxation par l’entreprise qui, la même année, s’installe déjà en Loire-Atlantique. « Aujourd’hui encore, tous nos lits sont conçus et fabriqués sur le site de Saint-Gildas-des-Bois », explique Vincent Arhuero, directeur commercial, alors qu’il nous fait visiter l’usine. Un « joyau unique » selon ses dires, véritable « horloge, qui n’a aucune équivalence ». Et de poursuivre : « Ici, nous fabriquons tout, de A à Z. Chaque lit est confectionné à la main ; à l’unité et à la commande. Et livré en une semaine. Nous apportons notamment un soin minutieux au garnissage des matelas, à l’assemblage des coutils et des plates-bandes, ou encore aux finitions cousues mains, pour une qualité absolument irréprochable. » Un savoir-faire reconnu, qui vaut, entre autres, à la marque, d’être le leader incontesté des literies de relaxation, autrement désignées, faut-il le rappeler ?, sous le terme de “tête et pieds relevables” (TPR).

Outre de gros investissements dans l’outil industriel, André Renault est actuellement en train de poursuivre un vaste programme de modernisation et de digitalisation de ses services.

Dans sa quête d’excellence, le litier (qui, pour mémoire, propriétaire des marques André Renault et Timbo, exploite par ailleurs les deux licences de marques que sont Slumberland – ressorts ensachés – et Curem – mousse à mémoire de forme), s’est très tôt entouré d’organismes indépendants pour valider : le sérieux (André Renault est l’une des toutes premières entreprises françaises de literie à obtenir la certification ISO 9002, délivrée par l’Afnor en 1996, puis ISO 9001 en 2002) ; la qualité (le référentiel CTB Literie a été obtenu pour ses matelas en 2001, pour ses sommiers en 2003 et pour ses dosserets en 2015) ; le savoir-faire (l’entreprise est labellisée EPV – “Entreprise du patrimoine vivant” depuis 2022) ; l’origine française de ses produits et l’ancrage 100 % français de sa production (André Renault a obtenu, en 2022 également, la certification “Origine France Garantie”, délivrée par l’AFNOR, qui certifie que chaque famille de produits est bien fabriquée à 100 % à Saint-Gildas-des-Bois et que la majorité des coûts liés à leur conception sont d’origine française) ; ainsi que l’impact environnemental (en 2017, André Renault fut le premier litier à bénéficier de la certification “NF Environnement Ameublement”, délivrée par le FCBA). Sur ce dernier sujet d’ailleurs, Hélène Le Béon souligne que le fabricant « s’est engagé depuis de nombreuses années dans une démarche d’éco-conception ». Et de poursuivre : « Notre engagement collectif pour le développement durable se traduit également par une gestion efficace des déchets et de nombreuses actions éco-responsables au quotidien. » À ce jour, sont ainsi recyclés à 100 % : les chutes de plateaux, de plates-bandes et de latex ; les emballages plastiques ; les cartons ; les mandrins (métal) ; ainsi que diverses ferrailles et autres éléments en bois. Par ailleurs, 98 % des déchets sont recyclés ou transformés en CSR (“Combustible solide de récupération”) ; le site passe progressivement « à l’électricité verte », avec « une énergie 100 % renouvelable » ; l’entreprise a initié un remplacement progressif de son parc automobile par des véhicules hybrides ; tous les déplacements sur site se font à vélo ; et les catalogues sont imprimés sur du papier issu de forêts gérées durablement.

En parallèle de tous ces chantiers et comme évoqué plus haut, depuis trois ans maintenant, la stratégie de l’entreprise André Renault a consisté à perpétuer son savoir-faire artisanal (multi-technologies, ce qui est assez rare sur le marché), en se recentrant sur ce qu’Erec Glogowski appelle « la raison d’être de l’entreprise », à savoir : le confort et le design. Ceci en droite ligne des innovations phares et historiques de l’entreprise, de la création (en 1991) de la mousse polyuréthane très haute densité “Elastorem”, à la mise au point (en 2023), de la position “Zéro G” (qui permet de réduire de près de 7 fois la pression gravitationnelle en position couchée), en passant par le lancement (en 2017), de l’application “André Renault Connect”. Sans oublier (en sus du million de combinaisons de produits possibles, à façon !), diverses séries limitées, notamment en association avec les magazines “Côté Maison” et, plus récemment, avec la chaîne d’établissements hôteliers haut de gamme “Hôtels & Préférence”.

Pour résumer, disons qu’André Renault a clairement choisi de ne pas se contenter des standards du marché et d’innover de façon permanente (plus de 30 % des modèles sont renouvelés tous les ans). En outre, les équipes R&D de la marque travaillent en étroite collaboration avec des ergonomes et des médecins experts du sommeil (les docteurs Alice Poisson et Alain Nicolas notamment, de l’association “ABC Sommeil”). Enfin l‘entreprise recueille-t-elle également l’avis de ses clients (sur leurs habitudes de sommeil et leurs attentes), pour développer les meilleurs produits (singulièrement en matière de mécaniques TPR propriétaires). Depuis la création de l’entreprise, 23 brevets ont ainsi été déposés.

Chaque famille de produits André Renault (matelas, sommiers fixes, TPR, dosserets, fauteuils relax) est fabriquée à 100 % à Saint-Gildas-des-Bois (44).

« Ici, se félicite Erec Glogowski, tout est fait à la main… mais rien ne se fait sans informatique ! » ; façon d’introduire un sujet qui lui tient particulièrement cœur : des investissements plus que conséquents dans l’informatisation des différentes étapes de fabrication, au premier rang desquelles le contrôle qualité, fondé notamment sur des prises de vue systématiques de chaque produit avant sa livraison, de manière à pouvoir assurer, dès que cela est nécessaire, une traçabilité intégrale de la production ; procédé qui, dixit le PDG, vaut à l’entreprise d’enregistrer « des performances inégalées depuis 15 ans », tant en termes de SAV que de fiabilité des livraisons. Par ailleurs, outre d’autres gros investissements dans l’outil industriel à proprement parler, André Renault est actuellement en train de poursuivre un vaste programme de modernisation et de digitalisation de ses services. Objectif : mieux gérer les activités opérationnelles et administratives de l’entreprise bien sûr, mais aussi (voire surtout), améliorer l’ensemble de ses prestations, à l’intention de ses clients distributeurs (1 200 en France à ce jour, dont 600 particulièrement actifs) et des consommateurs. La colonne vertébrale de ce chantier résidant principalement dans une mise à jour du système ERP (“Enterprise Ressource Planning”), auquel le SAV a d’ores et déjà été incorporé cet été et qui devrait, à terme, intégrer un configurateur 3D.

En matière de diversification enfin, la stratégie retenue par le fabricant de Saint-Gildas-des-Bois porte sur deux volets principaux : les produits et les nouveaux marchés. Côté produits, fort de son savoir-faire historique en matière de relaxation, André Renault va poursuivre sa diversification vers le fauteuil relax (certifié “NF Ameublement”). Côté nouveaux marchés, “l’artisan litier français”, dont le chiffre d’affaires à l’export a déjà doublé en trois ans (en Suisse, plus gros marché export à ce jour, mais aussi en Belgique, Allemagne, Espagne, Italie… ; sans oublier le “grand export”, avec notamment l’état de Singapour et la Corée du Sud, où le fabricant a conclu un accord avec un réseau de 55 unités), a désormais pour ambition de passer de près de 4 % de ses volumes d’affaires réalisés aujourd’hui hors de nos frontières à 10 %.

En fin de visite, il est revenu à Tiphaine Schambourg, directrice du développement produits chez André Renault, de nous mettre l’eau à la bouche, en révélant deux des nombreuses innovations qui seront présentées par André Renault à l’occasion de sa présence sur le salon EspritMeuble (du 18 au 21 novembre prochain) : le concept “Ultim” et les dosserets lumineux. En quelques mots, “Ultim” se présente comme « un modèle de literie de relaxation unique et premium », composé d’un sommier et d’un matelas coordonnés, ensemble qui, entre autres avantages, fait bénéficier son utilisateur d’une ergonomie beaucoup plus aboutie qu’un TPR “classique”. Quant aux dosserets lumineux (modèles “Aurore” et “Boréal”), outre l’innovation technologique (intégration de fibres optiques dans le tissage) et la création d’ambiances (rétro-éclairage LED du dosseret et sous le sommier), ils présentent une série de fonctionnalités permettant (en s’inspirant des préceptes de la luminothérapie) d’optimiser les phases de sommeil et/ou de repos, ceci en jouant sur la couleur de la lumière, sur l’intensité de l’éclairage, ainsi que sur l’ambiance… sonore !

Mais pour en savoir plus sur cette dernière innovation (et beaucoup d’autres) qui, prévient Erec Glogowski, intégrera dans l’avenir un grand nombre d’options et fonctionnalités supplémentaires, la meilleure solution ne serait-elle pas de se rendre, dès le 18 novembre prochain, sur le stand C30 du pavillon 1 du parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris (15e) ?

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