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“Parlons Literie” révèle les résultats d’une première enquête sur le sommeil des Français

“Parlons Literie” révèle les résultats d’une première enquête sur le sommeil des Français

Le collectif des professionnels de la literie et l’institut Ipsos ont enquêté sur le lien entre la qualité du sommeil de nos concitoyens et la qualité de leur literie. Résultat ? Implacable ! : alors que les troubles du sommeil battent tous les records, la literie s’impose comme une alliée majeure à prendre en compte. Mais les Français en sont-ils tous conscients ?

La dynamique est lancée ! Comme annoncé lors de la réunion du 24 janvier dernier, “Parlons Literie”, le collectif de la filière literie, communique aujourd’hui les résultats d’une première enquête réalisée par l’institut Ipsos sur le lien entre la qualité du sommeil des Français et la qualité de leur literie (enquête “Fast Facts” réalisée sur la plate-forme Ipsos.Digital, du 14 au 17 février 2023, sur un échantillon de 1 501 Français âgés de 18 à 75 ans – échantillon national représentatif – méthode des quotas). Le constat de l’association tient en quelques mots (mais est-ce vraiment une surprise ?) : « Alors que les troubles du sommeil battent tous les records (63 % des répondants connaissent des problèmes de sommeil ; 69 % des femmes, contre 57 % des hommes, ndlr), la literie est un allié majeur à prendre en compte… mais “sous-considéré” par une partie des mauvais dormeurs. »

Dans le détail, le premier facteur de qualité du sommeil identifié par les Français est la qualité de leur literie, pour 41 % d’entre eux, devant leur santé (38 %) et l’exposition au bruit & lumière, ou aux écrans (34 %, à égalité). À l’inverse, le Feng Shui, la décoration, l’aménagement de la chambre, l’orientation du lit… n’ont d’influence sur la qualité du sommeil que pour 6 % des Français interrogés.

Plus précisément, il s’avère que le lien direct entre la qualité de la literie et celle du sommeil est essentiellement perçu par les “bons dormeurs” et les plus âgés de nos contemporains. Ainsi, 50 % des “bons dormeurs” identifient la qualité de leur literie comme principal facteur d’importance ; mais seulement 36 % de ceux qui ont des problèmes de sommeil identifient leur literie comme pouvant jouer un rôle majeur. En parallèle de quoi, citer la qualité de la literie comme principal facteur de qualité du sommeil augmente avec l’âge, « comme si la prise de conscience arrivait après 35 ans », souligne le collectif : 43 % des 35-75 ans la classent en premier, contre seulement 35 % des moins de 35 ans).

François Duparc, président du collectif “Parlons Literie”.

Mais il ressort aussi de cette enquête qu’une minorité de Français s’interroge quant à sa literie en cas de difficultés à dormir… 20 % seulement remettent en cause la qualité ou l’âge de leur literie ; derrière l’activité physique (40 %), réduire son exposition aux bruits et à la lumière (39 %), ou son exposition aux écrans (36 %), améliorer sa nutrition (35%), ou encore pratiquer des activités relaxantes (34 %). « Parce que 75 % des répondants disent avoir un matelas de moins de 10 ans, 67 % un sommier de moins de 10 ans et 84 % des oreillers de moins de 10 ans ? », interroge (non sans une certaine malice !) le collectif. Globalement, on observe que les Français n’agissent pas prioritairement sur les leviers qui leur paraissent les plus efficaces : par exemple, seulement 15 % consultent un médecin pour mieux dormir, alors qu’ils placent la santé comme second facteur influant la qualité de leur sommeil (38 %). Et seulement 19 % considèrent les activités relaxantes comme ayant un impact sur la qualité de leur sommeil, mais ils sont 34 % à placer cette action dans le “top 3” des actions susceptibles d’améliorer leur sommeil.

Autre constat issu de cette enquête : plus le sommier et/ou le matelas sont récents, mieux l’on dort. 46 % de ceux dont la literie a plus de dix ans disent en effet avoir eu des problèmes de sommeil à cause d’un mauvais couchage, contre 40 % de ceux dont l’équipement a moins de dix ans.

Dernier enseignement : les jeunes sont davantage touchés par une literie de moindre qualité. 40 % des personnes sondées disent avoir déjà été affectées par une mauvaise qualité de leur couchage, notamment les plus jeunes : 48 % des 18-34 ans versus 44 % des 35-54 ans et 29 % des 55 ans et plus.

À l’occasion de la divulgation des résultats de cette première enquête, le collectif “Parlons Literie” rappelle : 1 – qu’une literie de qualité et adaptée évite notamment les micro-réveils et divers problèmes de santé ; 2 – qu’une literie se change de préférence tous les 8 à 10 ans. Et François Duparc, son président, de déclarer : « Dans un contexte où les problèmes de sommeil sont de plus en plus importants, il semble presque acquis que les Français ont majoritairement conscience de la qualité de la literie comme étant un facteur clef de “bien dormir”. Pour aider davantage de Français à maximiser leurs chances de bien dormir, il importe qu’ils s’interrogent sur l’âge de leur literie, qui est souvent sous-estimé. En général, les Français n’en changent pas assez souvent (entre 13 et 14 ans en moyenne). Enfin, nous les invitons à vérifier que leur literie est adaptée à leurs besoins. Dans le cas contraire, elle engendre un sommeil de moindre qualité. »

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