Les 17 et 18 juin, les 90 collaborateurs engagés sur la “Saison 2” du programme Fin’Impact se sont réunis, pour partager le résultat des actions menées au cours des neuf derniers mois et mieux appréhender les décisions prises. L’objectif reste inchangé : répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux, tout en anticipant l’évolution des règlementations nationales et européennes.
Depuis deux ans, Finadorm a construit “Fin’Impact”, un projet RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) « solide, ancré dans le quotidien de ses salariés et en lien direct avec ses différentes activités », rappelle le communiqué récemment diffusé par le groupe aveyronnais. Saison après saison, ce programme a pour objectif « de répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux » et « d’anticiper l’évolution des règlementations nationales et européennes ». Et le communiqué de poursuivre : « Le bilan carbone 2023 des entreprises de Finadorm est de 52 832 tCO2e (tonnes équivalent carbone, avec une marge d’erreur de 2 000 à 3 000 tonnes). Un résultat en baisse de 19 % par rapport à 2022 (65 473 tCO2e). »
En se basant sur le bilan carbone consolidé du groupe et à la suite de la diffusion de son premier rapport RSE (en septembre 2023), les 11 filiales et les 1 200 collaborateurs de Finadorm se sont fixés pour objectifs quatre engagements environnementaux pour décarboner les activités du groupe d’ici 2030. Ils s’articulent autour de l’énergie et de la circularité des produits et matières : réduire les émissions de gaz à effet de serre dans la production et augmenter de 40 % la part d’énergie renouvelable d’ici 2030 ; passer 40 % de la flotte de véhicules en technologie hybride, électrique, ou biocarburant ; introduire 15 % de matériaux recyclés dans l’ensemble de la production du groupe et réduire de 5 % par an la production de déchets ; réduire de 10 % par an les gaz à effet de serre émis par les fournisseurs.
Rappelons ici que Finadorm, fondé en 1984 par son PDG actuel, Jean-Rémy Bergounhe, rassemble aujourd’hui onze filiales. Elles couvrent les secteurs de la production de literie (Dunlopillo et Le Sommeil Français, avec les marques Technilat et Biotex), de la distribution de literie (La Compagnie du Lit et France Literie), de l’habitat de loisirs (avec Sunshine Habitat et ses marques Louisiane, Lodges CIAT, Chalets Fabre, Sunshine Outdoor), de la petite enfance (Mathou, Loxos et Mathou-Pitchou) et de la construction bois (Sicob).
Dans la pratique, les équipes opérationnelles ont été composées “d’experts métiers” pour “embarquer” l’ensemble des collaborateurs dans la transformation du groupe. Ainsi, les 17 et 18 juin derniers, les 90 collaborateurs engagés sur cette “Saison 2” du programme Fin’Impact se sont réunis pour partager les décisions prises et le résultat des actions menées au cours des neuf derniers mois :
• Relamping : D’ici juin 2025, toutes les entreprises du groupe passeront à la technologie LED. « On peut déjà observer les résultats sur les sites de production de Chalets Fabre ou encore de Dunlopillo, nous dit-on, où le relamping et l’optimisation de l’éclairage et de la lumière naturelle ont permis d’économiser l’équivalent de 7 tCO2e sur l’année passée ».
• Photovoltaïque : Installés sur le toit de la nouvelle usine Mathou, les panneaux photovoltaïques permettent d’économiser chaque année plus de 3,8 tCO2e en moyenne.
• Réduction des kilomètres carbonés : Au cours des dix derniers mois, les trajets intersites entre les deux usines de Louisiane (en Bretagne et en Aveyron), ont diminué de 36 %, de quoi réduire de 50 000 le nombre de kilomètres carbonés parcourus.
• Analyse du Cycle de Vie (ACV) : une première ACV, réalisée avec l’éco-organisme Valdelia sur un meuble Mathou, a permis d’identifier les pistes d’amélioration afin de diminuer son impact environnemental et de partager à l’ensemble des entreprises une méthodologie à déployer en interne pour les saisons à venir.
• Fournisseurs responsables : « Les achats représentent 96 % du bilan carbone de Finadorm, souligne le communiqué cité plus haut. Ainsi, le groupe constitué d’acheteurs de chaque filiale, a sollicité les principaux fournisseurs de l’entreprise, afin d’obtenir une vision éclairée de leur engagement et de sécuriser les données récoltées. Plus de 80 fournisseurs ont répondu au questionnaire portant sur les critères ESG (critères “environnementaux, sociaux et de gouvernance”, ndlr). Un retour qui permettra, saison après saison, de les accompagner dans leur transformation et de bâtir des partenariats responsables solides ».
En ligne avec son engagement officiel (« Ancrés dans nos territoires, nous nous engageons à créer, fabriquer, distribuer, des biens au service du mieux-vivre de tous. »), Finadorm a également pris deux engagements sociaux et sociétaux. Ils ont pour vocation d’accompagner les collaborateurs dans leur épanouissement, tant professionnel que personnel, avec cet objectif d’ici 2030 : « que 15 % des collaborateurs aient suivi une formation dispensée en interne pour améliorer les compétences, la conscience environnementale et le vivre-ensemble dans l’entreprise » ; sans oublier de « stimuler le bien-être dans l’entreprise et améliorer l’attractivité du groupe, pour que 100 % des collaborateurs soient satisfaits à horizon 2030 ».
Et les communicants du groupe de conclure en évoquant deux « actions concrètes portées par tous pour réussir » :
“Fin’Académie” : « L’organisme de formation interne permet de valoriser et de partager les connaissances & expertises des salariés et de participer à leur évolution. Sur la saison 2023/2024, plus de 6 % des collaborateurs sont entrés dans un parcours de formation extra-légales. »
“Fin’&moi, l’enquête annuelle bien-être au travail” : « Elle affiche, pour cette première édition, un taux de participation global de 58 %. Chaque année, elle sera le point de départ d’une amélioration continue, développée en équipe (direction et salariés) au sein des entreprises du groupe. »