L’IPEA relève toutefois « de belles progressions en valeur de la literie, qui domine les ventes en mai, alors que la cuisine s’affiche plus en retrait et ferme la marche ». Le meublant continue également de briller sur le mois, notamment grâce aux bonnes performances de certaines enseignes de la grande distribution ameublement ou de l’ameublement milieu/haut de gamme, qui continuent de résister.
Si l’on en croit le dernier indicateur de conjoncture publié par l’IPEA (Institut de prospective et d’études de l’ameublement), le marché du meuble domestique, à fin mai, affiche une poursuite de la tendance observée les mois précédents, à savoir un tout juste maintien des ventes en valeur, en l’occurrence à +0,1 % au 31 mai.
« Suite au glissement de saisonnalité lié aux fermetures de points de vente des débuts de printemps 2020 et 2021, souligne l’institut, une part non négligeable de la valeur des premiers mois de l’année s’est reportée sur la fin du premier semestre, ce qui se traduit par une forte progression du mois de mai par rapport à notre dernière année référence de 2019 (+17,8 % vs mai 2019) ».
« En termes de produits et de circuits, poursuit l’IPEA, la tendance des derniers mois se poursuit, avec de belles progressions en valeur de la literie, qui domine les ventes en mai, alors que la cuisine s’affiche plus en retrait et ferme la marche. Le meublant continue également de briller sur le mois, notamment grâce aux bonnes performances de certaines enseignes de la grande distribution ameublement ou de l’ameublement milieu/haut de gamme, qui continuent de résister. Les spécialistes cuisine affichent le plus fort recul en valeur sur le mois. Les meilleures performances sont pour la grande distribution ameublement et le milieu/haut de gamme ».
Sur le cumul des cinq premiers mois de l’année, le marché demeure, encore une fois, juste en dessous de la ligne de flottaison, avec un recul qui se contracte légèrement (-0,4 % vs fin mai 2022). Le cumul reprend toutefois des couleurs par rapport à 2019, avec une croissance de 7,1 % vs mai 2019, « inférieure néanmoins, précise l’IPEA, à la hausse des prix estimée par l’INSEE en ce qui concerne le meuble sur la période ».
Et l’institut d’interroger, en guise de conclusion : « Les résultats négatifs des derniers mois sont-ils le signe que les ménages se sont réservés pour les soldes ? Ces derniers vont-ils permettre de redynamiser les ventes du marché dès la fin du mois de juin et pour le mois de juillet ? Rien n’est moins sûr. »