En cessation de paiement depuis le 1er avril dernier et placée en liquidation judiciaire le 26 avril suivant, l’enseigne havraise (fondée en 1977) spécialisée dans l’ameublement et l’équipement de la maison, n’aura pas trouvé de repreneur et cesse donc toute activité. L’entreprise se voit contrainte de licencier ses presque 200 salariés et doit fermer ses trente magasins.
Le couperet est tombé le vendredi 24 mai dernier : « Par jugement du tribunal de commerce du Havre, il a été mis fin à la période de poursuite d’activité de la société Interior’s dans le cadre de sa liquidation judiciaire. »
En cessation de paiement depuis le 1er avril dernier et placée en liquidation judiciaire le 26 avril suivant, l’enseigne havraise spécialisée dans l’ameublement et l’équipement de la maison n’aura pas trouvé de repreneur et cesse donc toute activité. Faute de garanties financières, ont notamment rapporté nos confrères de Ouest France, et le jugement du tribunal de commerce du Havre cité plus haut ayant mis fin à la poursuite d’activité (initialement autorisée jusqu’à fin juillet), l’entreprise se voit contrainte de licencier ses 182 salariés et doit fermer ses trente magasins.
Fondée au Havre (76) en 1977 par Jean-Michel et Sylvie Le Broussois (mais réellement lancée en 1984), la bannière Interior’s avait bâti l’essentiel de son image sur une offre de meubles artificiellement vieillis, qui ont remplacé les meubles anglais importés des origines de l’enseigne. « Depuis plus de 40 ans, expliquait ainsi le site de la marque, les collections Interior’s sont créées par notre équipe de stylistes au sein de nos bureaux situés au Havre, en Normandie, et fabriquées dans nos propres usines. Interior’s cultive “l’art de vivre à la française” et ses collections revisitent les styles esthétiques et historiques qui ont décoré tant d’intérieurs chaleureux de notre passé. Conformément aux méthodes artisanales du XIXe siècle, et au bénéfice d’une qualité de bois exceptionnelle, l’ensemble de nos meubles est fabriqué d’un seul tenant dans nos propres usines. Travaillés à la main, les patines, ornements et sculptures, sont un véritable travail d’orfèvre ».
Malgré l’arrivée de nouveaux dirigeants en 2013 (Olivier Elmalek et Edgard Bonte), auxquels les fondateurs avait transmis l’entreprise, le réseau ne sera jamais vraiment parvenu à redresser la barre, tant et si bien qu’un plan de sauvegarde avait été lancé en 2022.