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Discac : 35 ans d’histoire… et un cap ambitieux pour l’avenir !

Discac : 35 ans d’histoire… et un cap ambitieux pour l’avenir !

Discac a récemment fêté ses 35 ans à Bordeaux, avec quelque 150 clients et partenaires, affichant son ambition d’atteindre les 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et de devenir le troisième fabricant français de cuisines d’ici 2030. Pour croître dans un marché de plus en plus concurrentiel et en phase de concentration, l’entreprise mise notamment sur des investissements industriels constants, l’élargissement de son portefeuille client, la fidélisation de ses partenaires existants et l’amélioration continue de ses collections.

Les dimanche 29 et lundi 30 juin derniers, réunis à Bordeaux (33), quelque 150 clients et partenaires de l’entreprise Discac ont célébré les 35 ans du fabricant girondin de cuisines et de salles de bains. Un anniversaire placé sous le signe de la gratitude, de la transparence et d’une ambition assumée : devenir le troisième acteur industriel français sur le marché de la conception et de la fabrication des meubles de cuisines montés en usine. Rien de moins.

Au-delà de l’aspect foncièrement sympathique et chaleureux de l’événement (réunion plénière à La Cité du Vin, célèbre lieu d’exposition dédié au vin comme patrimoine culturel, universel et vivant ; soirée festive sur le “Sicambre”, péniche privatisée pour une croisière hautement conviviale sur la Garonne ; visite, organisée de main de maître, du site de production d’Izon ; déjeuner en mode guinguette et foodtruck…), cette célébration de ses 35 années, parfaite illustration du slogan de l’entreprise – « Discac, fabricant de meubles (de cuisines et de salles de bains) et de belles relations ! » –, restera sans doute, pour l’industriel, comme un épisode fondateur. Et un tournant historique majeur.

Petit retour en arrière : Discac est né en 1990 de l’intuition d’un agent commercial, persuadé qu’il existait un besoin pour des cuisines livrées en quelques jours (et non en plusieurs mois). Une idée simple, qui allait pourtant bouleverser les habitudes d’un secteur encore dominé par des délais de production très longs. « Mon père (Jean-Pierre Gauchet, d’ailleurs présent lors de cette plénière, ndlr), a eu cette conviction, à une époque où tout le monde trouvait normal d’attendre deux, trois, quatre mois pour une cuisine », a rappelé Cédric Gauchet, dirigeant de l’entreprise depuis 2011. Trente-cinq ans plus tard, la promesse originelle (prix, délai, service) demeure la colonne vertébrale du fabricant.

Cédric Gauchet, dirigeant de l’entreprise depuis 2011 : « Nous ne voulons pas juste être un bon partenaire : nous voulons être le meilleur. »

Dans son discours liminaire, Cédric Gauchet, en expert des stratégies d’entreprises qu’il est de par sa formation initiale, a notamment livré son analyse sur les évolutions passées, actuelles et à venir, d’un secteur de la cuisine équipée en pleine mutation. Si la conjoncture reste difficile (« nous traversons une crise un peu brutale, probablement la pire qu’on ait connue depuis 40 ans »), pouvons-nous ici résumer ses propos, la résilience de la filière suscite l’espoir d’un rebond. Les chiffres les plus récents laissent en effet apparaître un marché globalement stable, voire même en légère progression chez les spécialistes. Un signal encore fragile, mais qui, selon le PDG, permet d’envisager un début de reprise.

La cuisine, a-t-il en outre souligné avec enthousiasme, est un métier « formidable » ; exigeant certes, mais profondément gratifiant : « Il s’agit d’un secteur où l’on peut toucher de près la vie des gens, améliorer leur quotidien, tout en restant dans un environnement créatif et compétitif. » Mais surtout, a mis à juste titre en exergue l’entrepreneur : la cuisine équipée conserve un potentiel de croissance important. En effet, alors que le taux d’équipement des ménages français atteint désormais les quelque 75 %, il reste très inférieur à celui de plusieurs pays voisins, chez qui ce taux dépasse souvent les 90 %.

Autre atout et pas des moindres selon le PDG  : la relative protection du secteur, d’une part face à la concurrence des importations en nombre (notamment en provenance d’Asie), d’autre part vis-à-vis des ventes massives en ligne (particulièrement via des marketplaces parfois hors de contrôle des autorités de la concurrence) ; en tous cas par rapport à ce que l’on peut hélas observer sur d’autres segments du marché du meuble… ; et le dirigeant de souligner en outre la stabilité des marges qui, pour l’heure, découle mécaniquement de cette situation privilégiée. « Ces marges signifient que tout le monde peut vivre grâce à ce métier, a-t-il d’ailleurs appuyé. Et quand je dis “tout le monde”, c’est toute la chaîne de valeur. Donc c’est vous ET nous. Ce n’est pas l’un OU l’autre. Encore moins l’un au détriment de l’autre, comme c’est parfois le cas dans d’autres secteurs… ».

Dans ce contexte et comme dit plus haut, Discac nourrit une ambition claire : devenir d’ici 2030 le troisième fabricant français de cuisines montées derrière les leaders que sont Schmidt Groupe et Groupe Fournier… soit, par la même occasion, « le premier de ceux qui ne distribuent pas exclusivement à leurs propres réseaux ». Une ambition qui s’appuie sur une croissance organique continue (l’entreprise est passée d’environ 11 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2009 à 34 millions aujourd’hui) et sur une stratégie d’investissement soutenue. Cédric Gauchet rappellera ici que le marché, marqué par une forte concentration, a vu le nombre de fabricants (en excluant les spécialistes du kit) passer de 25 réalisant plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008 à 11 aujourd’hui ; et cette tendance devrait selon lui se poursuivre.

Pour atteindre cet objectif (« nous n’avons tout bonnement pas le choix ! », a lancé le PDG), au-delà des investissements industriels nécessaires (et d’ores et déjà effectifs), notamment dans une nouvelle ligne de production de façades, mais aussi dans les outils informatiques désormais indispensables que sont les progiciels ERP et autres CRM (“Customer Relationship Management”/gestion de la relation client), sans oublier le recrutement de nouvelles expertises, ainsi que celui de personnels dédiés au seul contrôle qualité (poste clé s’il en est !), Discac mise sur le développement de sa gamme et sur l’amélioration de son service.

Dans le même temps, l’entreprise entend continuer à séduire de nouveaux clients, tout en renforçant sa présence chez ses clients partenaires actuels. « C’est l’un des défis que nous allons devoir relever, a insisté Cédric Gauchet : comprendre comment nous allons pouvoir vous apporter ce que nous ne savons pas encore vous apporter aujourd’hui. Parce que nous ne voulons pas juste être un bon partenaire : nous voulons être le meilleur ».

Visite du site de production d’Izon.

Pour cela, le fabricant compte aussi sur la solidité de ses équipes, dont les compétences et l’implication ont été saluées à plusieurs reprises durant l’événement. De Romain Langagne (directeur commercial et marketing) à Patrice Jung (directeur des achats), en passant par Yoann Lapeyre (chef produits), Élodie Nazereau (chef produits adjointe), David Gillard (chef des ventes France), Patrick Petit-Maire (directeur industriel) et Vanessa Pasquon (responsable communication) et sans que cette liste ne soit bien sûr exhaustive, l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise ont été présentés à l’assistance comme la clé de la réussite présente… et future. « Une équipe très solide, s’est réjoui Cédric Gauchet, qui participe pleinement au fait que je suis confiant ».

Introduit par Romain Langagne d’ailleurs et développé par Yoann Lapeyre, l’autre événement marquant de cette plénière commémorative a été, en guise de conclusion, la présentation, en avant-première (elle sera exposée sur la prochaine édition du salon EspritMeuble en novembre prochain, puis disponible en janvier), d’une nouvelle collection cuisine. Alors que le fabricant a lancé une nouvelle ligne pour la salle de bains pas plus tard qu’en avril dernier, celle-ci est d’ores et déjà qualifiée par ses concepteurs comme « la plus ambitieuse de Discac depuis dix ans »… Mais si vous voulez en savoir plus sur cette pépite, confidentialité stratégique oblige, à moins d’avoir été physiquement présent à ces deux journées festives, il va encore falloir patienter !

Si, comme déjà dit, l’atmosphère de cette escapade bordelaise s’est voulue légère et chaleureuse, le fond du message est resté sérieux et on ne peut plus réfléchi : face aux défis d’un secteur industriel exigeant, la taille critique apparaît plus que jamais comme une condition de survie… et de croissance. L’entreprise, qui se voit challengée au quotidien par des acteurs beaucoup plus puissants, assume haut et fort son besoin de croître pour rester un partenaire solide. Avec un objectif chiffré à 50 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2030, Discac veut continuer de grandir sans renoncer à ses valeurs historiques : le juste prix, la réactivité, le service et la relation humaine. En 35 ans, la “petite” aventure d’un agent commercial modestement visionnaire, a donné naissance à un industriel reconnu, qui veut encore écrire de nouvelles pages de son histoire.

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