Maison&Objet met en place une nouvelle politique de différenciation de ses deux éditions

Mélanie Leroy, directrice générale de la SAFI, a dévoilé une approche inédite des deux éditions annuelles de celui qui se présente comme le salon leader de l’industrie de la décoration, du design et de l’art de vivre. À la clé : une session de septembre dédiée à l’émergence des jeunes talents et aux nouvelles complémentarités entre design et objet ; puis une session de janvier qui se veut un podium de l’ameublement et met à l’honneur les incontournables susceptibles de permettre de repenser la maison et son aménagement.
Ses organisateurs l’avaient annoncé au sortir de l’édition du mois de janvier dernier.
« Maison&Objet, avaient-ils alors déclaré à propos de la future cuvée de septembre (du 4 au 8 septembre prochain), proposera une édition totalement renouvelée de son salon. Pensée pour répondre aux attentes des retailers, concepts stores et architectes en quête de pépites, Maison&Objet Septembre dévoilera une sélection pointue et éclectique d’objets déco, de mode et d’accessoires, de petit mobilier et de pièces design ». On en sait aujourd’hui un peu plus…
« Le monde change, les exigences s’affinent, a récemment posté Mélanie Leroy, directrice générale de la SAFI (Maison&Objet, Paris Design Week et MOM) sur le réseau professionnel en ligne LinkedIn, c’est pourquoi Maison&Objet a fait le choix d’évoluer et de se transformer, pour répondre activement aux enjeux des marques, des retailers, des architectes et des professionnels de l’hospitalité ». Et de poursuivre : « Annoncée en septembre dernier, la nouvelle stratégie de différenciation de nos deux éditions est prête à être mise en œuvre. Grâce à nos trente ans de savoir-faire et notre communauté internationale de près de deux millions de professionnels, ce renouveau s’incarne dans une vision unifiée autour de deux éditions différentes. Fidèle à son ADN, la marque célèbre sa capacité unique à révéler des visions inspirantes de l’art de vivre, ou chaque objet donne âme et caractère à la maison. Chacune des éditions, de septembre et de janvier, répond aux besoins spécifiques des professionnels, qu’ils soient à la recherche de nouveautés en matière de design, ou d’inspirations décoratives. »
Sous l’impulsion de la directrice générale et de ses équipes, un vaste chantier de réévaluation a été lancé pour repenser chaque élément du salon. L’objectif ? Fluidifier les parcours, optimiser l’agencement et offrir aux professionnels une expérience plus intuitive. Résultat, dixit les communicants de la manifestation : « Un salon structuré pour faciliter les décisions d’achat et de réassort, aligné sur les cycles saisonniers et les tendances de chaque catégorie présente à Maison&Objet. »
En septembre, place aux nouvelles complémentarités entre design et objet, ainsi qu’à l’émergence des jeunes talents. On y célèbre « l’univers de la décoration et des créateurs qui font les tendances de demain ». Collaborations, collections capsules et cartes blanches, seront données à ceux qui pensent les objets comme l’aboutissement d’un concept, d’une idée, d’un lieu à créer. « Cette session, avance le communiqué relatif à cette nouvelle stratégie, c’est la promesse tenue d’une nouvelle lecture et d’un parcours de visite simplifié, pensé pour favoriser les conversations et le business de chaque marque et de chaque visiteur. (…) Elle se veut l’antichambre du nouveau ».
Organisé autour de six secteurs rationalisés dans l’espace d’exposition (“Cook&Share”, désormais uniquement présent en septembre, “Decor&Design”, “Craft”, “Fragrance&Wellness”, “Fashion&Accessories” et “Gift&Play”), le salon se répartit sur quatre halls et offre « une déambulation au sein d’une jeune création en mouvement ». Ici on vient pour capter l’air du temps, découvrir les nouvelles tendances, inventer les façons inédites de vivre l’intérieur comme un espace d’expérimentation. Avec des programmes dédiés au foisonnement créatif international, l’édition de septembre fait la part belle aux collaborations originales, telle « une pépinière de l’audace et du premier cri ».

En janvier, « c’est la session qui réaffirme Paris comme la capitale de tous les designs, nous dit-on, à la croisée de l’excellence et des savoir-faire, offrant sa plus belle scène à l’ameublement et à la maison en devenir ». À l’intention des prescripteurs et des curateurs, Maison&Objet dresse alors le panorama « du meilleur de la création », pour les lieux de vie et d’hospitalité.
Le salon s’étend sur sept halls, pour six secteurs : “Signature & Projects”, “Decor & Design”, “Craft”, “Fragrance & Wellness”, “Fashion & Accessories”, “Gift & Play”. Les programmes clés et les animations de cette session veulent être des rendez-vous « incontournables », pour « prendre le pouls de l’industrie et écrire la maison en devenir, avec un salon qui rayonne dans le monde entier, mettant en scène des pièces identitaires et fortes ». En matière d’animations, c’est en janvier qu’on découvrira, une fois par an, le “Designer de l’Année”, une récompense dédiée à un créateur statutaire, témoin de son temps, à l’instar de Faye Toogood en janvier dernier.
Toujours côté animations, on retrouvera “Curatio” (une installation muséale lancée en janvier et dédiée au design de collection, où l’objet « dépasse sa fonction pour s’imposer comme une œuvre à part entière »), ainsi que les trois “What’s New?”, offrant des focus sur « l’Hospitality premium, le Décor et le Retail, comme des expériences immersives pour envisager le futur ».
« Ensemble, conclut Mélanie Leroy, les éditions de janvier et de septembre de Maison&Objet offrent une plate-forme complète et dynamique, reflétant la diversité et la richesse du secteur de la décoration et de l’ameublement, tout en soutenant activement la nouvelle génération de designers. En tant qu’accélérateur de croissance pour toutes les marques, Maison&Objet se structure autour de deux éditions unies par l’ambition de catalyser rencontres et connexions et réaffirme Paris comme capitale de tous les designs, entre savoir-faire et innovation ».
(Photos : © Anne-Emmanuelle Thion.)