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Maison&Objet lance trois nouveaux services digitaux

Maison&Objet lance trois nouveaux services digitaux

Ce mois de janvier, Maison&Objet a lancé son service de création de boutiques en ligne, de professionnels à professionnels. Et cette année 2023 verra naître deux autres nouveaux services transactionnels, dédiés aux entreprises petites ou grandes.

Le salon organisé par SAFI (filiale d’Ateliers d’Art de France et de RX France/anciennement Reed Exhibitions), qui a fermé ses portes le lundi 23 janvier dernier, annonce qu’il « poursuit la révolution de son secteur et lance trois nouveaux services digitaux pour aider les marques de la décoration, du design et de l’art de vivre à se développer ».

Si l’activité majeure (et la plus connue) de la marque “Maison&Objet” reste bien sûr le salon éponyme, qui se tient deux fois par an, au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte (la prochaine édition aura lieu du 7 au 11 septembre prochain), le volet digital, initié en 2016 avec le lancement de la plate-forme de “lead generation” MOM (“Maison&Objet & More”), puis “validé” par l’interruption des activités événementielles imposée par la crise du Covid, fait plus que jamais partie intégrante de la stratégie de développement du célèbre rendez-vous. « Nous avons eu, dès 2014, la conviction que la vocation de notre activité n’était pas d’être opérateur de salon, mais de permettre aux professionnels de notre secteur (les marques, les acheteurs et les prescripteurs) de se retrouver, de se rencontrer et de développer leur business, en leur fournissant un observatoire de qualité, créatif et fédérateur, affirme Philippe Delhomme, président du directoire de la SAFI. Alors pourquoi se cantonner à deux salons par an, alors que nous sommes au cœur de cette communauté toute l’année ? C’est de cet instinct, de cette volonté de nous positionner différemment, qu’est né MOM. Aujourd’hui, notre efficacité digitale n’est plus à démontrer. Nous allons donc la pousser encore plus loin ».

Philippe Delhomme, président du directoire de la SAFI. (© Francis Amiand)

Concrètement, ce sont trois nouveaux outils transactionnels qui, dès cette année, verront le jour, « pour aider notamment les jeunes pousses de la décoration, du design et de l’art de vivre à se développer avec les moyens des grandes » :

– Janvier 2023 : Maison&Objet a lancé son service de création de boutiques en ligne, de professionnels à professionnels, nommé « “Eshop BtoB”, powered by MOM ». Ce service propose, en marque blanche, la conception de sites dédiés aux transactions BtoB, accessibles sur le site internet des marques, pour leurs clients et prospects. Une équipe dédiée accompagnera les créateurs pour les aider à optimiser leurs ventes.

– Premier trimestre 2023 : Ajout de la fonctionnalité “marketplace” sur MOM, pour les marques et acheteurs européens (hors UK). Ici, les marques abonnées, qui bénéficient déjà de mise en contact par la plate-forme (“lead generation”), pourront proposer la prise de commandes directes auprès des pros, ou bien la génération de devis à la demande. MOM permettra alors aux acheteurs (visiteurs au salon, mais pas que) de passer commande toute l’année.

– Rentrée 2023 : à partir de l’édition Maison&Objet Paris de septembre, les marques et les visiteurs du salon pourront bénéficier d’un outil permettant de digitaliser la prise de commande sur le salon. « Pour les marques, affirment les organisateurs, cela se traduit par une accélération de la prise de commande et la possibilité de centraliser les leads en provenance du salon, alors que les visiteurs auront la possibilité de valider les pré-commandes à tout moment, pendant et après le salon ».

Et de poursuivre : « La force de cette offre digitale réside dans la mutualisation des développements. Les entreprises peuvent choisir, à la carte, de bénéficier de l’un ou l’autre des services, selon leur stratégie de développement. (…) En s’appuyant sur le salon Maison&Objet Paris et la plate-forme digitale MOM, les marques du secteur de la décoration, du design et de l’art de vivre, pourront développer leur renommée, lancer de nouveaux produits, rencontrer et interagir avec près de 480 000 acheteurs et prescripteurs internationaux, en leur proposant des échanges faciles et complets, tout au long de l’année. Cette ambitieuse accélération digitale se lit dans les objectifs que se fixe Philippe Delhomme, qui souhaite réaliser d’ici quatre ans 25 % de son chiffre d’affaires sur ces activités. »

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