Sur le premier bimestre de cette année, nous apprend l’IPEA, parmi les segments majeurs du meuble, « ce sont les meubles meublants qui enregistrent la meilleure progression en valeur, avec de belles performances de la grande distribution ameublement notamment ».
Selon la dernière note de conjoncture publiée par l’IPEA (Institut de prospective et d’études de l’ameublement), les ventes en valeur reculent légèrement au mois de février 2023, avec une évolution du chiffre d’affaires de -2,2 % sur la période, sur la base, toutefois, d’un résultat de février 2022 déjà en recul de près de 10 % (-9,7 % exactement). « La performance du secteur reste toutefois en avance sur le dernier résultat référence pré-Covid de 2019, souligne l’institut, avec une croissance de plus de 8 % par rapport à cette dernière marque (+8,1 %) ».
Et la note de conjoncture de poursuivre en ces termes : « Les résultats demeurent hétérogènes d’une enseigne à l’autre et les croissances à deux chiffres côtoient, encore une fois, des reculs de même ampleur. Les résultats peuvent également se révéler hétérogènes au sein d’un même circuit et, dans ce contexte, ce sont les communications et les opérations promotionnelles mises en place par les différents acteurs, qui permettent de doper – ou non – l’activité. »
Sur le premier bimestre de cette année, nous apprend encore l’IPEA, parmi les segments majeurs du meuble, « ce sont les meubles meublants qui enregistrent la meilleure progression en valeur, avec de belles performances de la grande distribution ameublement notamment. La literie progresse également, mais de manière moindre, alors que les ventes de rembourré se maintiennent. La cuisine apparaît pour sa part plus en retrait ».
En cumul sur le premier bimestre, les résultats progressent faiblement en valeur, avec une croissance de 0,5 % par rapport à 2022. « Si l’on compare cette progression à celle estimée par l’Insee concernant la hausse des prix à la consommation sur le mobilier, qui serait pour sa part au-dessus des 10 %, on constate que le ratio n’est pas favorable aux volumes vendus, qui restent sensiblement en baisse sur ce début d’année », décrypte encore l’institut. Et de conclure, toujours concernant l’évolution du cumul à fin février : « Si l’on compare à 2019, le marché progresse de 9,8 %, ce qui paraît également insuffisant pour absorber la hausse des prix sur la période. »