Le collectif “Parlons Literie” renforce son principal outil de communication
Le 12 septembre dernier, la cinquième édition des “Rencontres Parlons Literie” a réuni les acteurs majeurs du secteur de la literie, pour une journée d’échanges autour du thème de la “Gen-Z”, génération de “consom’acteurs” dont les comportements d’achat et les priorités diffèrent fortement des générations précédentes. Mais le point d’orgue de cette journée fut sans nul doute la présentation de la nouvelle mouture du site internet “parlonsliterie.com”, principal vecteur de communication du collectif vis-à-vis du grand public.
Un succès qui ne se dément pas !
Le 12 septembre dernier, alors qu’il tenait la cinquième édition de ses déjà traditionnelles “Rencontres” semestrielles, le collectif “Parlons Literie” a accueilli près de 120 personnes (adhérents, partenaires, invités) à bord (comme en septembre 2024) de la péniche “Le Gustave”, amarrée sur le port de Suffren (Paris 7e), au pied d’une tour Eiffel encore parée de ses anneaux olympiques pour quelques jours… Une affluence record, qui va obliger les équipes de l’association à trouver un lieu de réception plus spacieux pour le rendez-vous de la rentrée 2025 !
Voici, en synthèse, ce qu’il faut en retenir.
À date, Parlons Literie compte désormais 69 membres ; bénéficie d’un budget de 386 000 euros (en hausse constante : il était de 380 k€ lors des 4es “Rencontres”, le 8 février dernier) ; et profite du soutien de cinq partenaires français (l’institut d’études IPEA, la fédération FNAEM, le salon EspritMeuble, l’organisation l’Ameublement français et l’éco-organisme Ecomaison). Partenaires auxquels vient de se joindre l’EBIA (European Bedding Industries’ Association, ou “Association européenne des industries de la literie”), qui représente les fabricants et fournisseurs de matelas en Europe et dont le président, Geert Geerkens, est venu en quelques mots expliquer combien il sera vital, plus encore demain qu’aujourd’hui, que les industriels, au travers de l’EBIA, puissent parler d’une seule voix auprès des instances européennes, souvent prodigues en matière de réglementations diverses et variées… De son côté, François Duparc, président du collectif, a présenté les cinq nouveaux membres ayant rejoint Parlons Literie au cours des derniers mois et accueilli certains de leurs représentants. Il s’agit des entreprises Abadie (seule fabrique de matelas et de sommiers tapissiers implantée en Martinique) ; Beha Plastic (fabricant turque de films plastiques pour l’emballage) ; Manufacture Castex (spécialiste du traitement des plumes et duvets depuis 1870 et fabricant français de couettes, édredons et oreillers naturels haut de gamme), Gomarco (fabricant espagnol de matelas) et Revor (fabricant belge de lits, matelas et accessoires).
Toujours attendu (particulièrement dans le contexte que l’on sait), le rapide “point marché” de l’IPEA (Institut de prospective et d’études de l’ameublement), délivré par son directeur général, Christophe Gazel, a donné une estimation du marché du meuble domestique, en cumul sur huit mois, à fin août, entre -6,2 % et -7 % en valeur ; avec un secteur de la literie entre -2 % et -2,2 % en valeur sur la même période. Toujours selon l’IPEA, le marché du meuble, dans son ensemble, devrait terminer cette année 2024 sur un atterrissage estimé de -5 % à -6 %. D’une manière générale, a signifié Christophe Gazel, si l’on peut espérer un léger regain de dynamisme côté immobilier (la diminution des taux des crédits pourrait sonner la fin de la crise) et que les consommateurs de 20-39 ans manifestent toujours une réelle volonté d’améliorer leur confort à la maison, la population plus âgée (davantage prête à investir plusieurs milliers d’euros dans sa literie, mais peu à même d’accorder facilement sa confiance à nos politiques), se serait mis en mode “pause” face au contexte hexagonale actuel, jusqu’à nouvel ordre…
Une certitude : dans cet environnement instable, le collectif Parlons Literie doit (sans doute plus que jamais !) continuer d’aller de l’avant ; avec toujours pour mission de faire “voler” la « fusée à deux étages » si chère à François Duparc, avec, à la clé : un premier étage BtoB, qui vise à « animer et nourrir le secteur sur le plan de la connaissance du consommateur et des tendances marché » ; et un deuxième étage BtoC, fondement même de Parlons Literie, qui consiste à « mettre la literie au cœur des solutions de bien-être du consommateur français » et à « soutenir le marché de renouvellement ».
Justement, Jean-Bernard Vole (directeur de la communication) et Franck Pelagatti (directeur marketing et digital), ont livré un bilan détaillé des résultats obtenus grâce aux différentes actions menées par le collectif. Où l’on apprend notamment que le site “parlonsliterie.com” bénéficie d’un volume de 170 000 visites sur huit mois (janvier/août 2024), soit une hausse de 42 % versus 2023 (65 % en trafic naturel et 35 % en trafic payant) ; et que son “score d’autorité” (qui mesure la qualité globale et les performances d’un domaine en matière de référencement naturel) gagne dix points, à 51. Par ailleurs, le trafic naturel a quadruplé par rapport à 2023 ; le temps passé sur le site double (à 2’43’’) ; le taux de rebond baisse de 18 %, passant de 85 % à 70 % ; et le nombre de conversions est multiplié par 2,5. Signalons ici qu’un bon tiers du trafic sur le site a été drainé par la campagne digitale du collectif, action concentrée sur six mois (février/juillet 2024) et sur Google Ads, visiblement couronnée de succès. Côté réseaux sociaux, le collectif compte à ce jour 179 800 followers sur Facebook (volume qui profite de l’héritage des abonnés de l’ancien compte Facebook de l’APL) et 6 560 sur Instagram (réseau sur lequel Parlons Literie n’est présent que depuis un peu plus d’un an) ; panorama qui ne serait pas complet si l’on ne citait le réseau professionnel LinkedIn, où le collectif, déjà très présent auprès des professionnels via sa newsletter mensuelle (plus de 300 abonnés à ce jour et un taux d’ouverture de 58 %), compte plus de 2 000 abonnés.
Mais le point d’orgue de ces 5es “Rencontres” fut sans nul doute la présentation de la nouvelle mouture du site internet “parlonsliterie.com”, mise en ligne quelques jours auparavant. Vecteur majeur de communication du collectif vis-à-vis du grand public [auprès duquel, faut-il encore le rappeler ?, Parlons Literie n’a de cesse (tandis que les consommateurs ne renouvellent leur literie qu’au bout de 14 années d’utilisation), de placer le sommeil et les produits afférents au premier rang des solutions de bien-être disponibles], il est en quelque sorte le principal réacteur de la fusée à deux étages évoquée plus haut. Sa mission (protéiforme) : répondre au besoin d’information des consommateurs ; se positionner tout en haut du tunnel d’achat ; rester neutre (pas de visée commerciale) ; traiter de façon attractive deux thématiques transverses (l’importance d’une bonne literie, certes, mais aussi l’importance d’essayer en magasin) ; inciter à s’informer, à comprendre, à donner envie… ; “pousser” le “store locator” du portail, qui redirige les internautes vers des pages locales dédiées aux points de vente des enseignes adhérentes à l’association. Rien de moins.
Avec une interface entièrement repensée, afin d’offrir une expérience utilisateur enrichie et optimale, cette refonte majeure de “parlonsliterie.com”, entre autres innovations, donne une place plus importante à tous les produits du secteur : lit, sommier, matelas, surmatelas, oreiller, couette, linge de lit. Il arbore également un design plus intuitif et plus fluide, permettant une navigation simplifiée pour les consommateurs. L’accès à l’information a été optimisée, avec des fiches conseils facilement repérables (Quand changer ?, Acheter, Décorer, Entretenir, Recycler…) et des conseils d’experts pour toujours mieux choisir sa literie. À noter également : la mise en ligne d’un nouveau “Grand Guide de la Literie” (téléchargeable en format PDF), à propos duquel Franck Pelagatti dira qu’il est un peu le « cheval de Troie » du collectif auprès des internautes (notamment pour contrer les médias leaders sur Google en matière d’information autour de la literie) ; sans oublier le lancement d’une nouvelle section “Pro”, qui rassemble des contenus BtoB à l’intention de la communauté professionnelle du marché. Objectifs de cette refonte : développer un site plus visible sur Google, qui retient toujours davantage le visiteur et qui valorise constamment la filière.
Journée d’échanges placée sous la thématique de la “Gen-Z” (les “consom’acteurs” de 17 à 27 ans environ), ces 5es “Rencontres” ont également été l’occasion de découvrir les résultats d’une étude réalisée par l’agence NellyRodi (présentés par Alexandra Palmieri et Vincent Grégoire), concernant le rapport qu’entretiennent ces si déroutants “zoomers“ avec leur intérieur… et leur lit.
Une présentation complétée par une enquête quantitative de l’IPEA consacrée aux habitudes de sommeil et aux attentes de cette même “Gen-Z” en matière de consommation. Enquête dont l’ensemble des résultats sera plus complètement dévoilé sur le salon EspritMeuble, le lundi 18 novembre prochain, sur le plateau télé (espace conférence) de la manifestation. Ce sera l’occasion de décrypter plus avant les caractéristiques originales de cette tranche d’âge, fortement influencée par le digital, qui n’hésite pas à se réapproprier (à sa façon !) l’univers de la chambre à coucher… Et qui manifeste un intérêt très supérieur à celui de ses aînés pour l’occasion et le reconditionné, sujet important évoqué par l’IPEA et l’éco-organisme Ecomaison (représenté ce 12 septembre par Clémentine Janton, responsable marketing des services et Vincent du Granrut, responsable filière ameublement), dont la présentation des enseignements d’un baromètre consacré aux habitudes de nos concitoyens en matière de mise au rebut des produit de la filière ameublement (qui révèle notamment la croissance étonnante du marché de l’occasion des matelas !) n’a pas manqué de faire réagir les professionnels présents. Peut-être ceux-ci auront-ils l’occasion d’en apprendre davantage à ce sujet… lors des 6es “Rencontres Parlons Literie”, qui se tiendront le 6 février 2025.
