L’équipementier Blum, spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de ferrures de meubles, veut être un modèle en matière de développement durable. L’Autrichien met ainsi en œuvre d’innombrables initiatives pour promouvoir la durabilité au sein de sa propre entreprise et au-delà, sous le slogan « moving ideas for sustainability » (“des idées qui bougent pour la durabilité”). Et en la matière, sa filiale française n’est pas en reste ! Panorama.
Au sortir du salon Eurobois (6 – 9 février dernier), sur lequel l’équipementier exposait, l’entreprise familiale autrichienne Julius Blum GmbH, leader mondial du marché des ferrures de meubles, rappelle combien la durabilité et la réflexion à long terme sont pour lui (et de longue date) des valeurs fondamentales. Conformément aux 17 objectifs de développement durable des Nations unies, le fabricant basé dans le Vorarlberg (qui a reçu pour la première fois l’accréditation environnementale ISO 14001 en 1997) a fait de la protection du climat, des infrastructures, de la consommation des ressources et de l’environnement de travail, des priorités essentielles pour son activité.
À l’occasion de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, Blum s’est ainsi récemment associé au projet “Vision 2045” pour produire une vidéo (accessible ici) présentant ses initiatives en matière de développement durable. En créant une série de documentaires de ce type, le projet “Vision 2045” vise à mettre en lumière les mesures prises par différentes entreprises du monde entier pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies.
Le documentaire met notamment en lumière les efforts déployés par Blum pour développer un approvisionnement énergétique durable : 95 % des systèmes de ventilation de l’entreprise sont désormais équipés d’une technologie de récupération de la chaleur, ce qui signifie qu’au printemps et à l’automne, les usines Blum, en Autriche, sont entièrement chauffées grâce à la chaleur résiduelle de leurs processus de production. L’entreprise utilise également le chauffage urbain, le refroidissement des eaux souterraines et les systèmes photovoltaïques installés dans ses locaux.
La grande majorité de ses bâtiments sont des structures compactes à plusieurs étages, afin de minimiser l’utilisation du sol. Au cours des 40 dernières années, Blum a optimisé son utilisation de l’espace de 35 %. Ainsi, sur un terrain de 14 000 m2, l’entreprise dispose aujourd’hui de 50 000 m2 d’espace utilisable, ce qui permet d’économiser l’équivalent de cinq terrains de football, qui peuvent ainsi être préservés en tant qu’espaces proches de la nature. Les “toits verts” (comme ceux de la plus grande usine autrichienne de l’entreprise, à Bregenz), font également partie intégrante de l’infrastructure de Blum depuis plus de 20 ans. Ces toits contribuent à préserver la biodiversité, à gérer le drainage des eaux de pluie, à agir comme des puits de CO2 et à améliorer la qualité de l’air. Des initiatives similaires sont déjà en cours sur de nombreux autres sites de l’entreprise, dans la région du Vorarlberg, en Autriche ; notamment des projets de création d’habitats et de façades vertes.
Par ailleurs, « les coulées de zinc issues du procédé de moulage sous pression sont directement réintroduites dans les machines de production ou envoyées à notre propre four de refonte, pour être transformées en nouvelle matière première », explique Laura Erhart (experte en économie circulaire chez Blum) dans un communiqué diffusé début mars. Et de poursuivre : « Les déchets de production qui ne peuvent être recyclés en interne sont réintroduits dans le cycle des matériaux par un partenaire externe. Cela signifie que nous utilisons les ressources de manière plus efficace et que nous minimisons l’impact négatif sur l’environnement. »
La logistique est un autre domaine dans lequel Blum s’efforce de minimiser son empreinte carbone. L’entreprise exploite son propre embranchement ferroviaire depuis 2009 et transporte actuellement environ 35 % de ses livraisons par le rail, un mode de transport plus respectueux de l’environnement. En outre, la quasi-totalité de la flotte de poids lourds de l’entreprise a été convertie afin de fonctionner au biogaz produit à partir des déchets alimentaires de la région.
Blum enfin, qui s’engage à sensibiliser son personnel aux questions de durabilité, a mis en place un certain nombre d’initiatives pour soutenir ses employés, notamment son concept de mobilité, dans le cadre duquel l’entreprise familiale prend en charge les coûts d’un billet annuel de transport public pour son personnel (utilisable à la fois pour les trajets domicile-travail et pour les loisirs). Le fabricant soutient également les employés dans l’achat d’un nouveau vélo et, en guise d’incitation supplémentaire, les employés qui font des choix durables en matière de transport peuvent collecter des “éco points” et les convertir en récompenses ! « Avant l’introduction du concept de mobilité, en 2021, 38 % des employés de Blum Autriche se rendaient au travail en utilisant des moyens de transport durables, souligne le communiqué cité plus haut ; aujourd’hui, ce chiffre s’élève à 46 % en moyenne ».
Dans le cadre de cette mobilisation permanente autour de la protection de notre planète, la filiale française du fabricant de ferrures a, cette année, choisi de supporter les projets de protection de la biodiversité de l’association “Un Rêve d’Abeilles”, qui a pour objectif la création de réservoirs écologiques pour les pollinisateurs sauvages et domestiques tels que les abeilles, les papillons, les coccinelles et bien plus encore. L’association, basée en Haute-Savoie, intervient également dans les politiques environnementales des communes, des entreprises et des écoles, au travers d’animations pédagogiques, afin de sensibiliser les différents publics à la cause des pollinisateurs. Ainsi, lors du salon Eurobois cité plus haut, pour chaque signature apposée sur le livre d’or du stand, Blum s’était engagé à lui reverser 10 €… Avec 200 signatures, Blum a donc pu reverser 2 000 € à l’association. Un don qui permet à Blum France de devenir parrain d’une ruche et de participer à la fois à la sauvegarde des abeilles et à la sensibilisation de ses collaborateurs à l’importance de ces pollinisateurs pour notre écosystème.