La Confédération nationale de l’équipement du foyer en appelle notamment à « l’aboutissement rapide des discussions européennes sur le marché de l’électricité, dont l’enlisement est de moins en moins acceptable ».
Par voie de communiqué, la Confédération nationale de l’équipement du foyer (CNEF), tire la sonnette d’alarme. Son titre : « Prix de l’énergie : l’enlisement n’est plus acceptable ! »
« La forte remontée du nombre de défaillances d’entreprises a notamment pour cause l’explosion des prix de l’énergie », dit notamment la confédération qui, rappelons-le, rassemble les organisations professionnelles des distributeurs de biens d’équipement de la maison (ameublement, cuisine, électroménager, téléphonie, revêtement sols/murs, luminaires, etc.) et représente ces mêmes distributeurs auprès des partenaires sociaux, des pouvoirs publics et autres tiers dans les domaines sociaux, commerciaux, consommation et environnementaux.
Et de poursuivre : « Pour certaines entreprises, la CNEF répète depuis plusieurs semaines que les dispositifs mis en place par le gouvernement ne sont malheureusement pas suffisants. Dans ce contexte, l’initiative de TotalEnergies, qui s’est engagée à permettre aux PME “qui ont signé à un tarif trop élevé”, de renégocier leur contrat, pour parvenir à un prix moyen de 280 €/MWh (mégawattheure, ndlr), est la bienvenue. Si ce prix reste élevé, les PME concernées bénéficieront néanmoins de la même visibilité que celle offerte aux TPE dont le compteur excède la puissance de 36 kVA (kilovoltampères, ndlr). Et cela contribuera à mettre fin à certaines distorsions de concurrence, uniquement dues au nombre de salariés employés ou à la date de signature du contrat. »
La CNEF demande donc, a minima, à l’ensemble des énergéticiens et notamment à EDF, de prendre le même engagement. Elle insiste également pour que « toutes les PME puissent résilier sans frais leur contrat de fourniture d’électricité, selon une périodicité et des modalités à définir ». Enfin la confédération appelle-t-elle à « l’aboutissement rapide des discussions européennes sur le marché de l’électricité, dont l’enlisement est de moins en moins acceptable ». « Par exemple, poursuit-elle, le jeudi 19 janvier dernier, une entreprise pouvait payer son électricité 500 €/MWh, alors que son cours en France s’établissait, à 4h00 le même jour, à moins de 150 € le MWh (source : RTE)… Pour mémoire, le même jour, à la même heure, le prix de ce même MWh était de moins de 25 € chez nos voisins espagnols, au sein même de l’espace européen ».