Encore une fois, à l’exception de certaines marketplaces et de certains spécialistes literie et autres discounters, les résultats de la majorité des acteurs du marché sont orientés à la baisse. Par ailleurs, en termes de produits, comme depuis le début de l’année et malgré des résultats négatifs, la literie continue de surnager au cours du mois d’août, avec, à la clé, un recul presque deux fois moindre que celui du marché.
Le dernier indicateur de conjoncture publié par l’IPEA (Institut de prospective et d’études de l’ameublement) est sévère, mais sans surprise : la chute d’activité s’est poursuivie au mois d’août sur le marché du meuble. Alors qu’il avait enregistré en juillet son plus fort recul depuis le début de l’année (avec une contraction de 9,2 % de son chiffre d’affaires), il accuse en effet, sur le huitième mois de l’exercice 2024, un recul encore important, à -6,5 % ; ceci malgré la présence d’un samedi en plus par rapport à l’exercice précédent.
« C’est le quatrième exercice consécutif où le mois d’août enregistre un repli de son chiffre d’affaires, constate l’institut. Même si celui-ci avait bien progressé en 2020, à la suite des confinements du printemps, les ventes en valeur réalisées sur le mois sont, depuis 2023, repassées sous leur niveau pré-Covid de 2019 ». Et d’ajouter : « Il semble que la priorité ait été donnée aux vacances et aux loisirs durant ce second mois de la saison estivale et que le mois d’août soit de moins en moins propice à équiper son logement, au moins en ce qui concerne le mobilier. »
Encore une fois, comme ces derniers mois, à l’exception de certaines marketplaces et de certains spécialistes literie et autres discounters, les résultats de la majorité des acteurs du marché sont orientés à la baisse. Par ailleurs en termes de produits, comme depuis le début de l’année et malgré des résultats négatifs, la literie « continue de surnager au cours du mois d’août », relève l’IPEA, avec, à la clé, « un recul presque deux fois moindre que celui du marché ».
La performance du mois d’août, proche du cumul des sept premiers mois de l’année, a peu d’influence sur ce dernier (fin août 2024 vs fin août 2023) qui, comme en juillet, se maintient à -6,1 %.
« En 2023, rappelle l’institut, les quatre derniers mois de l’année avaient enregistré des résultats en fort recul, à -6,6 % en moyenne, ce qui laisse à penser que la chute d’activité pourrait se ralentir sur les derniers mois de cette année 2024 ». Et de conclure : « À titre informatif, un marché étal sur les quatre derniers mois amènerait à un recul d’activité annuel de 4,2 % ; un recul de 2 % en moyenne clôturerait l’année à -4,8 % ; et un recul de 5 % en moyenne amènerait à un recul annuel de 5,8 % ».