Le marché du meuble enregistre en juin un recul de son activité assez marqué, de 7,8 %. Toutefois, souligne l’Institut de prospective et d’études de l’ameublement, le mois demeure largement en avance sur son résultat de l’année 2019, avec un gain en valeur de 30,3 %.
Si, au cours du premier semestre 2021, l’équipement de la maison avait le vent en poupe, la situation s’avère plus délicate sur le premier semestre 2022. Au cœur d’un marché globalement en recul, « le meuble parvient toutefois à tirer son épingle du jeu ».
C’est l’IPEA qui le dit, dans son dernier indicateur de conjoncture. Voici pourquoi.
« Sur la base de la très forte croissance du mois de juin 2020 (supérieure à 35 %), confirmée ensuite en 2021 (+3 %), et au vu de la conjoncture actuelle, indique ainsi l’Institut de prospective et d’études de l’ameublement, il y avait peu de chances que le marché parvienne à maintenir un tel niveau de chiffre d’affaires en 2022. C’est donc sans surprise qu’il enregistre en juin un recul de son activité assez marqué, de 7,8 % ». « Toutefois, ajoute aussitôt l’institut dirigé par Christophe Gazel, le mois demeure largement en avance sur son résultat de l’année 2019, avec un gain en valeur de 30,3 % ».
On notera cependant que le marché s’affiche bel et bien à la baisse en juin, ceci malgré des prix en hausse par rapport à l’exercice précédent et alors qu’il a bénéficié d’une semaine de soldes supplémentaire sur le mois, ce qui suppose un recul non négligeable des volumes vendus par rapport à 2021…
L’institut remarque par ailleurs que, toujours durant ce mois de juin, aucun circuit ne parvient véritablement à sortir du lot, exception faite de la vente en ligne, « qui reprend quelques couleurs après plusieurs mois de recul de ses ventes ».
« Du côté des résultats cumulés, conclut l’IPEA, la baisse du mois de juin se traduit négativement par rapport à 2021 et le premier semestre n’affiche plus désormais qu’une progression de 5,3 %, mais reste fortement en avance sur sa dernière performance hors Covid de 2019, avec une croissance de 10,7 %, largement supérieure à celle enregistrée à fin mai ».