D’après la 6e édition du “Baromètre du SAV” de Fnac-Darty, les appareils de gros électroménager sortent du lot et affichent en moyenne les scores de durabilité les plus élevés. À quelques semaines de la mise en place de l’indice de durabilité (à partir du 1er janvier 2024), ces résultats soulignent les efforts menés par les fabricants pour proposer des produits toujours plus performants et réparables.
Fnac-Darty, qui revendique le statut de « premier réparateur de France, avec plus de 2,3 millions de produits réparés en 2022 », a publié la 6e édition de son “Baromètre du SAV” et communique sur les principaux constats de ce que le leader européen de la vente de produits de divertissement et de loisirs, d’électronique grand public et d’électroménager, présente désormais comme un « véritable outil d’aide à la décision », qui « donne la possibilité au grand public, avant l’acte d’achat, de s’informer des niveaux de réparabilité et de fiabilité des produits de plus de 150 marques, synthétisés par un score de durabilité ». Un outil, nous dit-on, « élaboré à partir d’une mine d’informations unique, récoltée sur le terrain par les 3 000 réparateurs Fnac-Darty et analysée par le département “Durabilité” du groupe », qui a pour vocation « de jouer également un rôle important pour accompagner l’industrie et les pouvoirs publics dans leurs actions en faveur de l’allongement de la durée de vie des produits ».
Il ressort notamment de ce “Baromètre du SAV” que, depuis 2018, date de sa première édition, « le réflexe “réparation” progresse ». Ainsi, alors que le remplacement d’un appareil en panne reste le principal déclencheur d’achat sur de nombreuses catégories de produits, sa part baisse significativement depuis 2018. La réparation progresse comme alternative au remplacement, ce qui a un effet mesurable sur les motivations d’achat des clients Fnac-Darty. Ceci étant dit (c’est le deuxième enseignement majeur de ce baromètre), bien que la tendance à la réparation se confirme, des freins persistent, aux premiers rangs desquels : le prix de la réparation comparé à l’achat d’un produit neuf et le délai d’intervention. Ici, « le comportement des abonnés Darty Max (un abonnement permettant de réparer et prolonger la durée des appareils, ndlr) est révélateur du fait que, lorsque les freins sont levés, les Français sont enclins à réparer », soulignent les communicants du distributeur. Et de poursuivre : « Le groupe a par exemple constaté que l’âge moyen des produits réparés pour les clients Darty Max était de 5 ans et 2 mois, soit bien au-delà de la garantie légale, contre 1 an et 4 mois pour les clients n’ayant pas souscrit au service. »
Par ailleurs, deux ans après le déploiement de l’indice de réparabilité (IR) et à quelques mois de la mise en place de l’indice de durabilité (ID ; à partir du 1er janvier 2024, un nouvel indice gouvernemental sera appliqué sur certaines catégories ; en plus de la notion de réparation, l’indice de durabilité prendra en considération la fiabilité et l’évolutivité du produit), Fnac-Darty a comparé les données de l’indice de réparabilité à celles de son SAV. Le groupe a ainsi constaté, sur certaines catégories, un décalage entre les données “réparation” du SAV et celles de l’indice de réparabilité d’un produit, note constituée à partir d’informations déclaratives des fabricants ; c’est notamment le cas des téléviseurs et des smartphones. En revanche, sur les gros électroménagers, la corrélation est bien présente.
Dans la foulée de cette communication, le Gifam (Groupement des marques d’appareils pour la maison), s’est réjoui que, selon cette 6e édition du “Baromètre du SAV” de Fnac-Darty, « les appareils de gros électroménagers (GEM) sortent du lot et affichent en moyenne les scores de durabilité les plus élevés » ; ajoutant que « ces résultats soulignent les efforts menés par les fabricants pour proposer des produits toujours plus performants et réparables ».
« Allongement de la durée de disponibilité des pièces détachées, co-construction à l’indice de réparabilité et bientôt de l’indice de durabilité, lancement du “Bonus Réparation”… : la profession a engagé et soutenu plusieurs mesures ces dernières années, pour favoriser la réparation des appareils et allonger considérablement leur durée de vie, ont souligné les responsables du groupement. Lorsqu’une panne survient pour un appareil de GEM, la réparation permet d’allonger considérablement la durée de vie de ces produits. (…) Alors que la première cause de réparation d’un produit de GEM est le défaut d’entretien et d’utilisation, le Gifam poursuit, plus que jamais, le travail engagé en matière de sensibilisation des consommateurs à l’entretien régulier de leurs appareils, étape essentielle et incontournable pour les faire durer et limiter les pannes ».
Et le Gifam de conclure : « Parmi les outils mis à disposition du consommateur dans le choix de son appareil, l’indice de durabilité (dont le Gifam copilote le groupe de travail) s’apprête à remplacer à l’horizon 2024, l’indice de réparabilité. Il concernera, dans un premier temps les lave-linge hublot et top (ainsi que les smartphones et les télévisions). Il constitue un pas de plus pour proposer des appareils toujours plus fiables. »