Si, lors de l’édition 2022 du rallye Dakar, la réglementation technique en vigueur avait empêché Jean-Rémy Bergounhe, président-directeur général du groupe Finadorm, de tirer pleinement profit du potentiel de son buggy (il s’était tout de même classé 26e), l’entrepreneur aveyronnais se présente cette fois-ci avec l’ambition d’intégrer le “Top 20”.
Comme chaque mois de décembre depuis cinq ans, alors que la plupart d’entre nous s’apprêtent à fêter le passage vers une nouvelle année, Jean-Rémy Bergounhe, président-directeur général du groupe Finadorm (La Compagnie du Lit, France Literie, Dunlopillo, Technilat, Biotex, Synchroflex – pour ne citer que les activités “literie” du groupe), se prépare, lui, pour prendre le départ du 45e Dakar, rallye-raid de légende organisé en Arabie Saoudite du 31 décembre 2022 au 15 janvier 2023.
« C’est donc sous le numéro 228 que je vais concourir avec le buggy “Groupe Finadorm” pour cette nouvelle édition, a posté sur les réseaux sociaux l’entrepreneur aveyronnais. Mon véhicule – l’Optimus – reste le même que l’an passé, le “Team MD Rallye Sport” aussi, mais le copilote qui me rejoint cette année est mon ami Lionel Costes, un Aveyronnais que je connais depuis très longtemps, qui a déjà été pilote moto et SSV par le passé (“Side-by-Side Vehicle”/véhicule tout-terrain, ndlr). Tous les atouts sont donc réunis en termes d’équipage. Côté sponsors, en plus de Mathou Créations, Loxos, Louisiane, Chalets Fabre, Lodges CIAT, Dunlopillo France, Biotex, Technilat et SICOB, cette année France Literie et La Compagnie du Lit feront aussi partie du voyage en ornant notre Optimus 228 ! Reste maintenant la course, qu’on annonce très corsée… Le Dakar 2023 va présenter le parcours sélectif le plus long depuis 2014, avec près de 5 000 km de spéciales. La course durera quinze jours, soit deux jours de plus que l’an dernier. Nous devrons traverser le pays d’est en ouest. Sur les huit premiers jours, avant la journée de repos, nous devrons parcourir, en moyenne, 662 km par jour, dont 422 km de spéciale. Et sur les six derniers jours de course, nous resterons quatre jours dans “l’Empty Quarter”, le plus grand désert d’Arabie Saoudite (et l’un des plus grands au monde, ndlr) ».
Si la réglementation technique en vigueur en 2022 l’avait empêché de tirer profit du potentiel de l’Optimus (Jean-Rémy Bergounhe s’est classé 26e l’année dernière), apprend-on sur le site de la célèbre course, l’entrepreneur se présente aujourd’hui avec l’ambition renouvelée d’intégrer le “Top 20” (il était arrivé 21e en 2021 dans la catégorie SSV) et même de progresser si les planètes sont bien alignées ! Et l’intéressé de préciser : « L’année dernière, notre plaisir a été un peu gâché par la bride d’arrivée d’air qui nous avait été imposée par la FIA (Fédération internationale de l’automobile). C’était frustrant, car nous étions vraiment handicapés par notre manque de puissance sur les terrains mous. Mais cette fois-ci, le règlement a changé, ce qui me permet de me présenter avec davantage de sérénité. C’est aussi la première fois que je m’aligne avec le même véhicule que l’édition précédente ; je commence à bien le connaître et c’est rassurant. D’ailleurs, nous prévoyons, à l’horizon 2024, de rouler au biocarburant, ce qui constituera une évolution importante à mes yeux… Je n’ai pas pu faire de course de préparation, car je me suis beaucoup occupé du développement de mon groupe de literie, alors nous verrons comment le physique va tenir. Quand on connaît une journée de galères, on bascule vite dans le dur… c’est ce qu’il faut éviter. L’objectif, c’est de faire un résultat, mais nous savons que la concurrence est sévère : les T1+ (catégorie auto plus rapide, ndlr) sont presque intouchables pour nous, alors il faudra tenter de s’approcher d’eux au maximum. Je serai accompagné pour la première fois de Lionel Costes ; c’est quelqu’un que je connais très bien, on faisait déjà de l’enduro ensemble il y a trente ans. C’est un compétiteur, et surtout quelqu’un qui réfléchit très vite ! »