En septembre, le marché du meuble domestique affiche une légère progression, de 0,6 % en valeur, marquant un troisième mois consécutif de croissance, après un début d’année difficile. Une performance modeste, soutenue par le dynamisme du segment de la cuisine, seul à vraiment tirer le marché, tandis que le meublant et la literie reculent. Sans la cuisine, le secteur aurait régressé de 2,6 %, confirmant son rôle moteur dans un contexte global encore fragile.
Une légère progression, de 0,6 % en valeur versus septembre 2024 : c’est le chiffre clé de la dernière note de conjoncture en date de l’IPEA (Institut de prospective et d’études de l’ameublement), qui fait dire aux experts de l’organismes que « le marché du meuble maintient son activité au cours de ce neuvième mois de l’année ».
« C’est le troisième mois consécutif durant lequel le marché enregistre un résultat positif, poursuit l’indicateur mensuel, et sur le troisième trimestre celui-ci progresse de 1,4 % ».
« Si cette croissance peut paraître faible au vu des résultats en recul enregistrés sur le marché depuis presque trois ans maintenant, commente l’IPEA, elle n’en constitue pas moins une performance notable après les forts reculs du premier (-3,8 %) et du deuxième trimestre (-4,1 %). Alors, peut-on dire que le marché du meuble se trouve dans une phase de reprise ? Il est encore un peu tôt pour ce faire, alors que ce regain d’activité ne concerne principalement que la cuisine pour le moment ».
L’impact du segment “cuisine” est en effet loin d’être négligeable sur les performances du marché du meuble ces trois derniers mois. Ainsi, en septembre, tous les segments s’affichent à la baisse, exception faite de la cuisine ; et sans elle, le marché recule de 2,6 %… Même constat sur le trimestre, au cours duquel le marché hors cuisine se maintient à peine (-0,1 %), tandis que cette dernière progresse pour sa part de près de 6 %.
Toujours sur ce mois de septembre, « ce sont le meublant et la literie qui ferment la marche », nous apprend l’IPEA.
Côté distribution, ce sont encore une fois les spécialistes cuisine qui caracolent largement en tête, dans un contexte où les résultats s’avèrent à nouveau contrastés selon les circuits. Si certains voient ainsi leurs ventes progresser faiblement (spécialistes literie, salon…), d’autres peinent à renouer avec la croissance (grande distribution ameublement, milieu et haut de gamme, e-commerce…). Quant au cumul marché sur neuf mois, précise l’institut, « il continue de se redresser légèrement, à -2,2 % ».
