Un marché du meuble à -6,9 % sur le mois de mai
Encore une fois, à l’exception des spécialistes literie, il s’avère qu’aucun circuit ne parvient véritablement à se démarquer sur ce mois de mai, même si les résultats peuvent, au sein d’un circuit donné, apparaître hétérogènes entre ses différents acteurs, ceci en fonction des opérations commerciales menées par telle ou telle enseigne sur la période.
Le recul est moins marqué que sur les deux mois précédents (-8 % en mars et -9 % en avril), mais s’établit tout de même à -6,9 % versus mai 2023…
« Les mois se suivent et se ressemblent sur le marché du meuble domestique », constate ainsi l’IPEA (Institut de prospective et d’études de l’ameublement) dans son dernier “Indicateur de Conjoncture”, consacré aux chiffres essentiels du mois de mai dernier. Et de poursuivre : « Entre les ponts et les jours fériés, le cinquième mois de l’année n’aura pas été synonyme de reprise pour le secteur. Pour le troisième mois consécutif et pour la quatrième fois depuis le début de l’année, le marché enregistre une chute de son activité en valeur supérieure à 6 % au cours du mois de mai. »
Encore une fois, à l’exception des spécialistes literie, il s’avère qu’aucun circuit ne parvient véritablement à se démarquer sur le mois, même si les résultats peuvent, au sein d’un circuit donné, apparaître hétérogènes entre ses différents acteurs, ceci en fonction des opérations commerciales menées par telle ou telle enseigne sur la période.
« En ce qui concerne les produits, poursuit l’institut, tous affichent des résultats en régression. C’est encore une fois la literie qui enregistre le recul le plus modéré de ses ventes, alors que la salle de bains et le jardin ferment la marche » (notamment sous l’influence d’une météo peu favorable pour le second).
Le résultat de ce mois de mai, proche de celui des quatre premiers de l’année, influe peu sur le cumul marché à cinq mois, qui se stabilise à -6,6 %. « Sur ces premiers mois de l’année, précise ici l’IPEA, aucun circuit ne parvient à maintenir ses ventes, même si le chiffre d’affaires des spécialistes literie flirte avec le maintien, alors que e-commerce, spécialistes cuisine et grandes surfaces de bricolage ferment la marche ».
Même schéma en ce qui concerne les produits, puisque tous les segments chutent lourdement ; à l’exception de la literie toutefois, qui enregistre « une chute deux fois moindre que celle des autres segments ».
« Les ventes de mobilier, en valeur comme en volume, sont en forte chute depuis le début de l’année, conclut l’institut. Les soldes d’été, qui ont débuté le mercredi 26 juin dernier, peuvent-ils redresser la situation ? Les ménages ont-ils reporté leurs dépenses de ces dernières semaines, afin de profiter de tarifs plus attractifs durant cette période de promotions ? Peu probable si l’on se réfère aux résultats des soldes du mois de janvier, à l’incertitude générée par une situation politique instable et qui devrait mettre les velléités de dépenses de nombreux ménages en pause ».
