
En août dernier, le marché du meuble domestique a enregistré une modeste croissance, de 2,7 %, confirmant une timide reprise après la faible progression de juillet. Cette embellie demeure fragile, avec un cumul qui reste négatif, à -2,5 % sur huit mois. Selon l’IPEA, l’année pourrait s’achever sur un repli limité, entre -1,1 % et -1,7 %, en fonction de l’évolution du dernier quadrimestre.
Après la faible hausse enregistrée sur le mois de juillet dernier (+1 %), le marché du meuble domestique a de nouveau progressé en août, à +2,7 % versus août 2024. Ne boudons pas notre plaisir : selon l’IPEA (Institut de prospective et d’études de l’ameublement), c’est la première fois, depuis le bimestre décembre 2022/janvier 2023, que le marché enregistre un résultat en croissance sur deux mois consécutifs.
« Si cette performance constitue un signal positif, nuance toutefois l’institut dans son dernier indicateur de conjoncture, il est encore un peu tôt pour y voir une reprise du marché. (…) La croissance sur ces deux derniers mois reste très modérée et fait suite à de fortes chutes d’activité en 2024, qu’elle est loin de compenser ».
« Malgré la disparition des catalogues papier de rentrée dans la majorité des enseignes depuis plusieurs années maintenant, avance l’IPEA, l’approche des nouvelles collections aura néanmoins su séduire le consommateur, permettant à certains acteurs d’enregistrer de belles progressions au cours du mois d’août ».
Sans surprise, c’est encore une fois la cuisine qui fait la course en tête sur ce même mois d’août, entraînant dans son sillage les spécialistes cuisine. Une fois n’est pas coutume, la literie ferme la marche sur le mois, avec des résultats « en léger recul ».
Même modeste, ce résultat positif du mois d’août permet à nouveau au cumul marché de se redresser, pour se stabiliser à -2,5 % sur les huit premiers mois de l’année.
« Sur la moyenne des mois de juillet et août, le marché du meuble progresse de 1,7 % », souligne l’institut… « Si cette croissance devait se poursuivre sur les quatre derniers mois de l’année, hypothèse possible, le cumul des quatre derniers mois 2024 affichant un recul d’activité de 2,8 %, se risque-t-il à pronostiquer en guise de conclusion, cela se traduirait par un atterrissage du marché à -1,1 % en fin d’année. Pour un marché étal de septembre à décembre, le marché finirait l’exercice sur un recul de 1,7 % ».
(Image : Journée Presse CAMIF ; 18/09/2025.)