Ikea promet 906 M€ d’investissements supplémentaires en France pour la période 2023-2026
Pour le géant suédois, ces investissements annoncés marquent la prochaine étape de son développement dans le pays. S’appuyant sur sa vision revendiquée « d’améliorer le quotidien du plus grand nombre », l’entreprise va ainsi ouvrir de nouveaux sites et renforcer son réseau logistique, « tout en réduisant son impact sur l’environnement ».
À l’occasion de l’édition 2023 du sommet “Choose France”, qui s’est tenu le 15 mai dernier au château de Versailles (un rendez-vous institué par Emmanuel Macron en 2018, destiné à promouvoir l’attractivité de l’Hexagone à l’international), l’entreprise d’ameublement et d’aménagement de la maison, Ikea, qu’on ne présente plus, a annoncé vouloir investir 1,2 milliard d’euros pour son développement en France sur la période 2023/2026 ; soit 906 M€ de nouveaux investissements pour 2023/2026 et 377 M€ restant à déployer d’ici 2025 par rapport à la précédente annonce, de 650 M€ pour 2022/2025.
Il faut dire que, pour Ikea et le groupe Ingka (le groupe Ingka se compose de trois secteurs d’activité : “Ikea Retail”, “Ingka Centres” et “Ingka Investments”), la France est un marché « important ». Et Paris un marché « prioritaire ». Pour le géant suédois, ces investissements annoncés marquent la prochaine étape de son développement dans le pays. S’appuyant sur sa vision revendiquée « d’améliorer le quotidien du plus grand nombre », l’entreprise va ainsi ouvrir de nouveaux sites et renforcer son réseau logistique, « tout en réduisant son impact sur l’environnement ». Rappelons ici qu’en avril dernier, Ikea a acquis le centre commercial parisien “Italie 2”, dans le 13e arrondissement de la capitale, soit plus de 85 000 m2 d’espaces commerciaux et de bureaux qui, nous dit-on, « seront réunis en un lieu de rencontre urbain ». « De plus, poursuivent les communicants de la filiale française, Ikea investit dans ses points de vente existants : par exemple, le magasin Ikea Décoration Paris Rivoli évoluera, pour toujours mieux répondre aux besoin des Parisiens. Ikea déploie aussi de nouvelles expériences digitales, pour un parcours client plus intégré ».
« La France est un marché important, où nous osons tester et essayer de développer de nouvelles façons d’être encore plus accessibles et respectueux de l’environnement, a déclaré Jesper Brodin, PDG du groupe Ingka. La vie à la maison n’a jamais été aussi importante et avec cet investissement, nous voulons répondre aux rêves et aux besoins des Français. Nous souhaitons encore améliorer nos magasins existants et investir dans la création d’un Ikea omnicanal unique, qui participe concrètement au développement durable. Nous sommes optimistes quant aux opportunités qui s’offrent à nous et à notre avenir en France ». « Ikea est en France depuis 40 ans, a quant à lui déclaré Johan Laurell, président et “Chief Sustainable Officer” d’Ikea France. Nous sommes fortement engagés pour développer notre activité sur le territoire et apporter notre offre unique au plus grand nombre de Français. En même temps, Ikea avance pour être toujours plus accessible, abordable et durable. Je suis très fier de nos 12 000 collaborateurs, engagés au quotidien pour soutenir nos clients dans la création d’une vie meilleure à la maison ».
Ikea France renforcera en outre son réseau d’entrepôts « pour devenir plus accessible pour les clients ». L’entreprise a pour objectif d’ouvrir des centres de distribution supplémentaires à Toulouse (31) en 2024 et à Limay (78) en 2026. Limay bénéficie d’un accès direct à la Seine et soutiendra ainsi le développement des livraisons fluviales pour les clients parisiens, déjà opérationnelles à partir de l’entrepôt de Gennevilliers (92) depuis décembre 2022. La filiale, qui veut continuer de réduire son empreinte carbone (l’entreprise dit produire déjà plus d’énergie renouvelable qu’elle n’en consomme), va accélérer ses investissements “responsables”, notamment dans un parc solaire à Langeron (58), dont la production annuelle est estimée à 23 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 6 000 ménages. Le projet devrait être opérationnel en 2024.