
Le tribunal de commerce de Saint-Nazaire (44) a retenu l’offre présentée par Le Roi du Matelas pour la reprise de la société quimpéroise “Literie Valentin”, placée en redressement judiciaire le 26 mars dernier à la demande des dirigeants de l’entreprise. À la clé notamment : la poursuite de l’activité dans huit magasins. L’usine “Literie Moënner” en revanche, n’a pas été incluse dans l’opération de reprise.
Un Roi très discret. S’il n’y avait eu un article de nos confrères du quotidien régional Ouest-France et un post laconique de l’enseigne numéro un de la literie en Belgique sur le réseau social professionnel en ligne LinkedIn, il y a déjà un petit mois de cela, l’information serait presque passée inaperçue : le lundi 26 mai dernier, le tribunal de commerce de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a retenu l’offre présentée par Le Roi du Matelas pour la reprise de la société quimpéroise “Literie Valentin”, placée en redressement judiciaire (comme annoncé sur Meuble-Info début avril) le mercredi 26 mars par le même tribunal, ceci à la demande des dirigeants de l’entreprise.
« Cette offre a été privilégiée, notamment en raison de son périmètre social plus favorable, a indiqué le tribunal à nos confrères de Ouest-France, puisqu’elle permet le maintien de vingt emplois (dont dix-neuf CDI et un CDD) et la poursuite de l’activité dans huit magasins situés à Brest, Quimper, Lorient, Guérande, Auray, Concarneau, Theix et Pont-l’Abbé ». Et le quotidien de préciser que « l’offre concurrente ne permettait de sauvegarder que onze emplois et ne conservait que cinq magasins ».
Pour le groupe familial à la crinière bleue, dont le siège se trouve à Lys-lez-Lannoy (en région Hauts-de-France) et qui ne fait pas mystère de ses ambitions d’expansion dans l’Hexagone (notamment grâce au développement de son concept en franchise), cette opération permet de renforcer rapidement son maillage territorial (pour mémoire, jusqu’à cette reprise, Le Roi du Matelas gérait quelque 65 magasins en succursales dans trois pays – Belgique, Luxembourg et France – et ambitionnait officiellement 75 unités en propre réparties sur ces trois pays à horizon fin 2025).

« Cette reprise est une belle opportunité de croissance et une preuve de notre confiance dans le dynamisme breton, a déclaré Pierrick Cornu (qui assure la direction générale du groupe depuis le 1er janvier 2024). La priorité sera d’honorer les commandes clients en cours. Nous sommes heureux d’accueillir les équipes de Literie Valentin dans notre famille et avons hâte d’écrire à leurs côtés une suite ambitieuse et harmonieuse, portée par l’exigence et la passion qui nous rassemblent ».
« Le Roi du Matelas débarque en Bretagne… et n’est pas venu faire la sieste ! », se sont par ailleurs enthousiasmés les communicants de l’enseigne via le post évoqué plus haut. Et de poursuivre : « Nous sommes fiers d’annoncer la reprise des magasins Literie Valentin. Résultat : un maillage territorial encore plus fort, et une alliance qui nous permet de devenir le plus grand spécialiste de magasins de literie intégrés en France, Belgique et Luxembourg ! Bienvenue aux équipes de Literie Valentin, que nous sommes très heureux d’accueillir dans la grande famille du Lion. Ensemble, nous allons écrire une suite harmonieuse et ambitieuse, portée par la passion qui nous rassemble. »
Si, comme déjà dit, cette reprise permet le maintien de huit magasins et de vingt emplois, l’usine “Literie Moënner” en revanche (39 salariés), où étaient conçus et fabriqués (à Quimper) des sommiers et des matelas Valentin, n’a pas été sauvée. « Seuls quelques actifs nécessaires à la poursuite de l’activité de la marque Literie Valentin ont été inclus » dans l’opération de reprise, a précisé le tribunal de commerce auprès de Ouest-France.
(Sources : Ouest-France, Le Roi du Matelas/LinkedIn.)
(Photo d’ouverture : Le Roi du Matelas Saint-Malo.)